Partir au monde

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Découvrir en soi...

mercredi 22 novembre 2017

samedi 4 novembre 2017

Sur Cuba - quoi dire ? (2017)


Sur Cuba, quoi dire ? Une victoire de plus à l’ONU (191 voix POUR, 2 voix CONTRE et zéro abstentions) sur le blocus. Mais ceci à un moment critique des relations bilatérales USA-Cuba, qui obligé le Ministre cubain des affaires étrangères de faire le point sur les relations historiques entre les deux pays depuis le XIXe siècle. En somme, la supposée attaque sonique contre les diplomates américains à la Havane a été publiquement dépouillé de la parure politique et médiatique sous laquelle on fait apparaître toutes les opérations « false flag » de nos voisins. Toute cette histoire d’horreur et mystère où les diables cubains attaquent l’intégrité physique et mentale des anges diplomatiques américains par des armes « infra soniques » super-secrètes et sophistiquées au point que des hommes de sciences les considèrent des « armes impossibles » est résumée par les cubains par la phrase « Un Maine sonique ». Soit, « Remember » explosion du cuirassé Maine en 1898, ou l’incident du Golfe de Tonkin pour justifier la guerre contre le Vietnam, ou les armes à extermination en masse de Saddam Hussein. Les effets politiques, économiques et humanitaires de ce « Maine sonique » se font déjà sentir comme le début d’un néoplasie des relations entre les deux pays : retrait motu proprio* des diplomates américains, fermeture du consulat et expulsion des diplomates cubains à Washington ; fermeture de la section économique à l’ambassade cubaine par l’expulsion de son personnel et laisser sans interlocuteurs les agents économiques américains qui voulaient explorer les relations avec Cuba ; cessation des services consulaires américains à la Havane avec obligation des Cubains de faire toute démarche consulaire en Colombie. Et quels Cubains ont de l’argent pour voyager en Colombie, se loger dans un hôtel, faire la queue, de on ne sait pas combien des jours) au Consulat américain à Bogotá, voyager encore pour recevoir la réponse ou avoir une interview avec les fonctionnaires consulaires américains ? Objectif : retour à la guerre froide à l’insatisfaction e irritation des Cubains pour qu’ils reviennent a l’émigration clandestine – avec la cruelle séquelle de morts en haute mer, dénonciation de Cuba, devant un vague migratoire, d’attaquer les États-Unis en y envoyant des agents parmi les immigrants illégaux. Etc, etc, etc. Ce serait long encore si je vous explique toutes les conséquence de ce « Maine sonique ». En tout cas, la délégation cubaine à l’ONU a prouvé à l’Humanité que Cuba n’a le moindre intérêt à nuire ni les personnes ni les relations entre les deux pays, ne pas posséder, et de surcroît ces armes n’existent pas au monde, des armes à infra son, lesquelles elle n’aurait jamais utilisé contre des êtres humains car cela irait contre la nature même de la révolution qui envoie des milliers de personnes sauver des humains, non pas faire du mal aux humains ; enfin, elle a défier les États-Unis à présenter une seule preuve de ce que ses diplomates ont été victimes d’une attaque aux armes infra son, et de permettre les autorités cubaines d’interviewer les diplomates américains supposément atteints par de telles attaques et permettre la visite des chercheurs cubains aux endroits où de tels attaques auraient eu lieu. Par ailleurs, Cuba est bien loin d’avoir une technologie qui ne s’approche même pas d’un projet pour construire de telles armes, au lieu de consacrer son potentiel scientifique à créer des armes contre la sécheresse, les ouragans, l’improductivité, la bureaucratie, les failles en droits de l’homme, et j’en passe. Bon, en parlant de moi et ma famille, on est bien sur le monde des vivants, avec toutes les limitations qui peuvent avoir les communs parmi les Cubains, sans problèmes graves ni des menaces non naturelles à l’existence, à moins qu’elles ne viennent de l’autre côté de l’Atlantique. Hélas ! Ma sœur cadette, Joséphine,comme tu le sais est décédée suite à une hypertension avec hémorragie cérébrale. Cela a laissé un grand vide dans ma vie, car tous les matins j’allais boire son café, pour moi le meilleur au monde, et ça me manque de beaucoup. Les soirs, lorsque je rentrais des bibliothèques ou de l’Intranet ou d’Internet, je passais la voir, et toujours j’avais mon café et un repas. Tout cela me manque. Et maintenant j’y réfléchis. À quoi bon surcharger la tête avec des soucis pour la politique interne, les problèmes des gens, les problèmes au sein de notre vaste famille, si l’on ne peut pas y apporter un remède ? Mais elle le faisait. Et où est-elle maintenant ? Il faudrait peut-être ne pas se laisser trop émouvoir par les évènements de la vie quotidienne, et faire de n’importe quoi le bonheur sans trop d’éclat. Soit dans l’abondance, soit dans la pénurie trouver toujours des raisons pour être heureux ; ne pas se soucier, ne pas se fâcher, devant des questions où nos mains généreuses ne puissent pas intervenir pour les résoudre ou les embellir. Enfin, je me tourne vers une philosophie pragmatique. J’avais rêvé à publier une trilogie de livres. Je les ai déjà écrit, il ne manque que de détails en bibliographie et en infographie, j’y travail encore. Sans trop de soucis ou aucun soucis pour la publication… Cela impose des sacrifices soit dans la forme soit dans le contenu, ce qui implique des amertumes. Il vaut mieux s’en passer. J’ai fait une copie en USB pour l’Université, qui m’a permis de me cultiver, de m’illustrer, de dépasser lentement des fanatismes et des intolérances, d’obtenir l’opium du savoir comme médicament contre les crises épisodiques de la praxis sociale, ou les défis éthiques de faire face aux assauts de la misère humaine, dont aucune société n’est dépourvue. Ce sont de rebours omniprésents dans les sociétés contemporaines, comme rebours négatifs de la condition humaine. Voilà encore le philosophe ! Bon, à l’âge de 73 ans moins deux mois et dix jours je peux me permettre de philosopher avant de saluer maitre Saint-Pierre au ciel. Et à la droite du Seigneur ! Bien sûr ! Car je suis bon… Seulement que cette recommandation vient de tout-près. Pour autant, méfiez vous d’elle ! Bon, moins sérieux maintenant. Je vous informe que mon neveu a été convoqué à nouveau pour un voyage au Canada, possiblement à Montréal, faisant partie de l’équipage d’un bateau qui devrait y aller avant l’hiver. Il m’a appelé depuis Santiago de Cuba où se trouve le bateau en question. Il ne connait pas encore sa destination, car il y a aussi un bateau qui devrait partir en Chine. Il devra me téléphoner pour me dire lequel prendra-t-il. Cela aurait été une bonne possibilité pour moi d’envoyer des livres en espagnol pour mes anciens élèves et d’autres qui étudient l’espagnol. En tout cas, il y a beaucoup de livres dont je n’aurais plus besoin et pourraient être utiles à des personnes qui n’en ont pas facilement l’accès. Ce sera pour une autre occasion. Dès que j’aurais l’information exacte je vous tiendrai au courant, mais sans aucun compromis de votre part. Et enfin, cette-fois-ci, pour de vrai, pour terminer : élections à Cuba. On vient de finir l’élection de candidats au niveau de circonscription, et les élections primaires auront lieu bientôt. Enthousiasme ? J’en passe ! Il y a trop de problèmes, surtout économiques, planant sur la tête et la vie des gens, depuis l’inefficacité de notre production d’aliments et de notre réseau commercial et les dégâts climatiques – sécheresse-ouragans- jusqu’aux dernières mesures prises par le gouvernement Trump, pour que les gens soient enthousiasmés avec les prochaines élections et les prometteurs et très nécessaires changements espérés dans notre société. La démocratie cubaine doit encore parcourir un long trajet pour qu’elle puisse se vanter d’être un modèle pour les sociétés du XXIe siècle au Tiers Monde, je ne parle pas d’être un modèle pour les sociétés du XXIe siècle au Premier Monde. Mais cette démocratie ne pourra pas atteindre ses buts sur un scénario anormal polluant l’action des hommes avec un sentiment de « place assiégée » justifiant, par une question de survivance, des pratiques qui en reviennent à être une négation de l’objectif final. On doit être bien conscient sur ce que tant qu’il y ait un seul membre du corps social, à pleins droits, qui puisse voir un droit légitime non satisfait, le corps social boîte. Et à Cuba, suite à son histoire des conflits dans les relations avec les États-Unis, il y a des droits qui boîtent, malgré la volonté générale de ce que cela doit changer. Par ailleurs, et pour finir, pour de vrai, la pauvreté et la démocratie avec une pleine jouissance de droits de l’homme, ne font des noces que lorsque le développement économique sert de cheval aux espoirs de bien-être. Eh bien, « Capri, c’est fini ! » *Un motu proprio (du latin, « de son propre mouvement ») est une bulle pontificale ou une lettre apostolique émise par le pape de sa propre initiative.

jeudi 2 novembre 2017

Cuba ANAP

Projet Solidaire 2018


Québec le 2 novembre 2018 Bonjour, Nous avons tenu récemment une présentation du " projet de voyage linguistique et de solidarité " à destination de Cuba. Plusieurs personnes parmi vous n'ont pu se joindre à cette présentation. À présente communication, je joint un fichier présentant les détails du projet qui vous est proposé. Je vous invite à le parcourir et à me contacter pour avoir plus d'informations. Au besoin nous tiendrons une autre séance d'Information pour un certain nombre de participants. Pour celles et ceux qui ont assistés à la rencontre, c'est le même document qui vous a été distribué. Après la lecture de ce document, je vous invite à compléter le questionnaire suivant afin de nous guider (APRQ et ARO) sur la poursuite du projet. Prenez note que ce projet est accessible aux non membre de l'APRQ. Vous pouvez donc le partager avec eux. Vous n'avez qu'à retourner votre réponse par courriel pour lundi 6 novembre prochain. En fonction des réponses obtenues nous vous informerons rapidement des suites du projet. Merci de votre collaboration Jacques et Michel 418-878-3933(Jacques) __________________________________________________________________________________________________________________ 1 - Ce projet m'intéresse et je veux me joindre à vous : _____ nous serons _____ personnes Deux périodes vous sont proposées : 20 janvier au 10 février 2018 OUI : _____ NON : _____ PEUX-ÊTRE : _____ 3 mars au 24 mars 2018 OUI : _____ NON : _____ PEUX-ÊTRE : _____ 2 - Ce projet m'intéresse mais je dois attendre avant de m'engager : _____ Je pourrai vous répondre vers le ______________ 3 - Ce projet m'intéresse mais je ne peux me joindre à vous : _____ commentaire si désiré __________________________ 4 - Ce projet ne m'intéresse pas et je ne souhaite plus recevoir d'informations : _____ commentaire si désiré _____________

Salut! Mes salutations chaleureuses pour toi et pour le reste de la famille. Chers amis, comment allez vous tous en ces débuts d’automne ? Car je cris qu’il aurait déjà commencé chez vous, avec cette merveilleuse transformation des couleurs de la nature et ce rajeunissement des cœurs ? Cen vue des changements TRUMP de l’ALÉNA ? Quant à nous, on tente encore de récupérer le pays des dégâts provoqués par l’ouragan Irma. Ce fut facile pour le couteux rétablissement de l’électricité, mais très difficile la récupération en matière de logements et aliments, pour ne pas parler des l’équipement des maisons endommagées : vêtements, matelas, draps, électroménagers, etc. Mais, une fois de plus on s’en sortira. Pour le reste, la nouvelle opération « false flag » de la CIA, reste une victoire de la droite cubano-américaine et avec es conséquences imprévisibles. Il y a surtout le malaise de la population d’un côté et l’autre de l’Atlantique. En fait, une brutale rétrocession des progrès atteints sous Obama. Et pire encore, cela menace de stopper le processus d’ouverture de la société cubaine et la fin de l’attitude de « place assiégée », source de maints erreurs. Mais je ne devrais pas te tourmenter avec de telles réflexions. Encore mille mercis pour l-aide offerte pour mes livres. Il me manque encore ton PDF sur Antier. Heureusement j-ai recu de la bibliographie et des morceaux choisis sur certains textes dont j’avais besoin. J’ai aussi réussi à recevoir du matériel d’une employée de Gallica, à Paris, mais je ne dois pas abuser de sa générosité. Il me reste encore à fouiller encore aux fonds bibliographiques de la bibliothèque du Congrès –ce qui maintenant pourrait devenir difficile avec la nouvelle politique TRUMP—et à Gallica. Mais il me resterait encore des fonds mexicains et dominicains, car ils font partie de ma thèse. Ici rien de spécial, l’été de plus en plus très fort, avec les menaces de non réversibilité à cause du changement climatique. Et comme nous sommes des ingrats, on s’attend à ce qu’un ouragan vient balayer la sécheresse qui nous frappe et la pénurie marquée de l’eau pour la production social et pour la consommation ordinaire, où il ne manquerait jamais le gaspillage. En tout cas, mon livre est à sa fin et bientôt je me trouverai dans le grand embarras de trouver une maison d’édition non cubaine pour le publier à l’étranger. Des amis français m’avaient proposé de le publier en Amazone, comme livre digital, seulement qu’ils croient que j’ai un compte bancaire à l’étranger pour pouvoir payer les frais d’Amazon. Et ça n’existe pas. Je devrais trouver une autre solution édition blanc sur noir. Pour l’instant je ne m’inquiète pas pour les autres livres, car, une fois publié à l’étranger le premier, il y aura des fonds pour financer la finition et la publication des autres. Tout en réitérant ma reconnaissance pour l’aide que tus m’as offerte. Avec mes meilleurs vœux de bonne santé, bonheur et succès dans la vie sociale et familiale dans cet automne 2017. Raul.C.R.