Partir au monde

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Découvrir en soi...

samedi 25 novembre 2023

 Pour le Journal Aprq 2023-12

France d'aujourd'hui    

J'arrive de France. Non, excusez-moi, je reviens de Marseille et du Mont St-Michel. C'est plus précis car la France est confuse actuellement.
Voyons.

Marseille est arabe comme une "Attente et espérance" *

Pour Marseille et son charmant accent provençal , on oublie ça. Dans mon quartier au 10 de la rue Longue des Capucins, il me faut apprendre l'arabe du Maghreb. Mais là, c'est charmant, besogneux et sécuritaire. Il y a là de tout et du bon service. J'ai apprécié cet environnement.
Pour moi, Marseille, c'est fini la Mauvaise réputation (je laisse cela à l'histoire criminel du passé).

Cette ville n’en est pas moins l’une des rares à ne jamais s'être inféodée à Paris, et à s’être toujours nourrie de ce que lui apportait la mer. Cela suffit amplement à son prestige. Mais c'est aussi un microcosme Français. Avec ses quartiers populaires ou bourgeois. Même avec ses entorses, c'est la France.

Ainsi là, ma première vue, c'est l'histoire folle du château d'If. Et l'Évasion d'Edmond Dantès.  *
Oui, Dantès s'en va, disparaît pour renaître en Monte-Cristo…  
« Le comte ne vient-il pas de nous dire que l'humaine sagesse était tout entière dans ces deux mots : Attendre et Espérer ! ». Ce sont magiquement les 2 derniers mots de Dumas dans son Œuvre romanesque 'Le Comte de Monte-Cristo" (1844-46). Oui, jusqu'au jour où Dieu daignera dévoiler l'avenir à l'homme, toute la sagesse humaine sera dans ces deux mots : "Attendre et espérer" .
J'ai découvert à Marseille l'universel du monde et l'espérance trempée dans l'Histoire collective..

Sur la Rue Longue des Capucines, c'est le fil d'une grande quête, « cherchant sans arrêt l’être humain, ce que nous appellerons  l’homme nu. Non pas l’homme tel qu’il se voit ou se déguise pour se rassurer, avec un beau chapeau, un faux col, un complet. Non, l’homme seul, au moment où, par exemple, il va s’endormir. Seul avec ses espérances et avec lui-même. »
Merci Marseille. Je pars à l'endroit où  l'archange Saint Michel  descend du ciel pour fêter ses Mille ans sur terre et mer. Il a trouvé un Mont digne d'un dieu.

Oui,,il fallait naviguer vers le Mont Saint-Michel: en passant par  Carcassonne, la Lozère millénaire et le Lot chaleureux et exubérant. Mais aussi de tous ces villages centenaires ou les vieilles maisons de pierre font entre elles du silence. Elles sont comme un fort entre la civilisation et la barbarie..Ce sont de  départements français de la région Occitanie.
 
PHOTOS:  Oüi Marseille

J'ai aussi eu la chance de voir et entendre La France occitane du passé et même de la préhistoire.


La Lozère et le Lot
Plus aussi en occitanie se trouve nombre de petits villages qui, porteur de siècles, sont à l'agonie pour bon nombre:Pas d'école, faible population vieillissante, un peu nostalgique de quitter ces belles demeures de pierre qui malgré l'âge demeurent magnifiques.
Ce milieu de la paysannerie traditionnelle s'est transformée en entreprise professionnelle pour une agriculture industrielle et moderne.
C'est l'évolution de ces terres millénaires qui cachent des secrets de la préhistoire.L'Église a tenté de les détruire mais j'en ai vue grâce à des amis connaisseurs de l'histoire de ces temps anciens.
Photo: Une cathédrale de l'antiquité. Ici un dolmen.

Puis le Mont St-Michel
Au fond de ses mille (1000) ans d'histoire se dessine aussi le mouvement du temps. Et de la modernité intrusive et destructrice du temporel. L'endroit a conservé son cachet mais perdu sa texture spirituelle. 
Le chemin pour s'y rendre reste un attrait car la Mer nous rappelle la permanence de l'évolution de la vie: large plage cosmique et marée mariée à la lune éternelle. Amen!
Ce fut quand même  un moment de grâce.

Et Paris maudit
Paris, qui chantait Pigalle et le quartier Latin, aujourd'hui, ment ou radote photo218 Mais, on parle chinois oui...
On a presque tout commercialisé. En chinois en plus. C'est la troisième langue du lieu. Partout, oui partout, c'est la vente de ces parfums et bijoux qui séduisent les pauvres d'esprit enfermés dans leur compte en banque. Vive la modernité sauvage et commerciale. Les artifices sont dans le besoin du paraître.

En somme:
Rien n'est plus à la même place
Et l'eau des fontaines Wallace
Pleure après le marchand d'oublies..
Plein feu sur l'univers moderne
Plein feu sur notre âme au néon
(Les feux de Paris - Ferrat 95 : poèmes d’Aragon )

Paris "Brûle-t-il?" devrait-on dire. Pas seulement Notre-Dame.


* A.Dumas, Les Trois Mousquetaires.

NDLR:  Voyager c'est connaître les lieux dans leur vérité.
 Pas dans les livres ni à la TV. Les personnes rencontrées respirent de la vie et la terre parle de tous ses secrets. Voilà !

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Marseille Ma rue
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Cachot de Edmond Dantès - Château d'If
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La cellule De Dantès - Château d'If.

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2- Lozère Dolmen de Laumède  (2).JPG
Le célébre Dolmen sauvé de la grande destruction pa l'Églis catholique au 18ie Siècle

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Autre vue du Dolmen vieus de quelques milliers d'années
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Ma maison d'accueil en Lozère

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Vers Le Mont St-Michel

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3- Mont S-Michel  (3).jpg
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Marche vers l'Abbaye sur le Mont St-Michel
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Devant la cathédrale Notre Dame à Paris

4- Paris   (2).JPG
Le diable  traite la France sans ménagement


Rue Longue des Capucins à Marseille



samedi 12 août 2023

La vrai Brigade latino et carbéenne du Québec

 

Ébauche Version 0 / temporaire

Retenez ce nom de code, BMPQC*, ce n’est pas le nouveau compagnon de R2-D2 dans le prochain Star Wars, c’est le nom d'une brigade Québec-Cuba

Une autre façon de penser le monde, rien de moins.

Je vous raconte comment, depuis plusieurs années,  une poignée d’autres personnes ont participé à un groupe de Brigades "latinos" et solidaires question de faire contrepoids au capitalisme.

On sait que ça ne changera pas demain matin, que « c’est une longue marche », on a le mérite de faire avancer la cause.

On part du constat que si rien ne change, rien ne changera. Rien qu’à lire les manchettes, on voit bien que les inégalités gagnent de plus en plus de terrain sur la planète, l’écart entre les riches et les pauvres ne fait que s’agrandir. « L’ONU a fixé l’objectif de 2030 pour éliminer la pauvreté, mais si on se rend compte qu’on ne va pas l’atteindre si on continue comme ça. »

En fait, l’humanité s’en va dans le sens contraire, « on recule sur la pauvreté, sur l’équité homme-femme. […] Rien ne s'améliore, ce sont les multinationales qui ont le contrôle. Les défis sont énormes, mais on n’a pas le choix ».

Selon le plan de match des Brigades et l'objectif d’éliminer l'injustice et la pauvreté dans le monde, il ne nous resterait donc à sortir 736 millions de personnes, dont 160 millions d’enfants, de l’extrême indigence. En 2016, 10% de la population mondiale vivait avec moins de deux maigres dollars par jour.

Nous, on travaille à faire les choses autrement. « Faire tomber le système, ça marche pas, il faut des alternatives. On part de ce qui existe, on n’invente rien. » Ces alternatives, ce sont des entreprises locales, des coopératives, des projets qui sont portés et menés par les communautés. « Il faut renverser les paradigmes du développement. »

C’est bien beau, mais par quel bout on prend ça?

La voie diplomatique, la longue marche. Depuis plusieurs année, Aro et autres Brigades Latinos et Caribéennes ont participé à ces rencontres solidaires, il faut des contacts aux quatre coins des Amériques pour rallier des pays à la cause. Et il fallait rédiger une résolution, une aventure en soi. On a été invités vers 2016 à soumettre une déclaration finale d'un meilleur avenir .

En gros, ce sont des délégations de pays latinos qui ont endossé l’idée de rendre le monde un peu meilleur en favorisant une économie et une justices à échelle plus humaine.

Les États-Unis, eux, ont fait la sourde oreille. « Ce n’est pas un concept qui est reconnu là-bas. Ça ne perce pas à Washington, il faudrait des contacts pour ça. C’est un énorme défi de les sensibiliser, même chez les Démocrates, c’est très difficile avec le bipartisme. » Mais, ils ne sont pas opposés. Il y a la procédure du silence.  

 En gros, on encourage les pays à « mettre en œuvre des stratégies, des politiques et des programmes nationaux, locaux et régionaux visant à appuyer et à favoriser l’économie solidaire en tant que modèle possible de développement ».

Ce qu’il nous faut pour aller plus loin, ce sont des structures intermédiaires dans les pays pour réaliser des projets en Amérique latine. Il faudra, aussi, trouver des mécanismes pour éviter la corruption, véritable gangrène dans plusieurs pays défavorisés.

Cet été en juillet , « il y a eu une rencontre à Caimito Cuba et à l'Université de l'Oriente à Santiago de Cuba pour œuvrer à la suite du Monde». pour mettre ça en œuvre, pour développer une véritable paix mondiale. C’est certain que c’est une lutte de longue haleine, on y a mis quelques modestes pions... »

Ça fait du bien d'entendre des gens qui croient à un monde meilleur. «Les manifestations en France, c’est du défoulement. Nous, il faut construire, travailler ensemble.

À 79 ans, Sain Michel et Pitou pourrait très bien se la couler douce et profiter de sa retraite, il a plutôt choisi de travailler à changer les choses. Il participe aux forums mondiaux et avance avec conviction malgré tout. 

Et il continuera tant et aussi longtemps qu’il le pourra.

« C’est une façon de passer du désespoir à l’espoir. »


* Brigade Madeleine-Parent Québec-Cuba

El monde de la Brigadita Madeleine-Parent del Québec.

Recuerda este nombre en clave, BMPQC*, no es el nuevo compañero de R2-D2 en la próxima Guerra de las Galaxias, 
es el nombre de una brigada Quebec-Cuba.
Otra forma de pensar el mundo, nada menos. Les cuento cómo, desde hace varios años, un puñado de otras personas han participado en un grupo de Brigadas "latinas"
y unidas para contrarrestar el capitalismo. Sabemos que mañana por la mañana no va a cambiar, que “es un largo camino”, tenemos el mérito de sacar adelante la causa. Partimos de la observación de que si nada cambia, nada cambiará. Solo leyendo los titulares,
podemos ver que las desigualdades están ganando cada vez más terreno en el planeta,
la brecha entre ricos y pobres no hace más que agrandarse.
“La ONU se ha fijado la meta 2030 de erradicar la pobreza, pero si nos damos cuenta de que no la vamos a alcanzar si seguimos así. De hecho, la humanidad va en sentido contrario, “estamos retrocediendo en la pobreza, en la equidad de género. […]
Nada mejora, las multinacionales tienen el control. Los desafíos son enormes, pero no tenemos otra opción”. De acuerdo con el plan de juego de las Brigadas y el objetivo de eliminar la injusticia y la pobreza en el mundo,
solo tendríamos que sacar de la pobreza extrema a 736 millones de personas, incluidos 160 millones de niños.
En 2016, el 10 % de la población mundial vivía con menos de dos escasos dólares al día. Estamos trabajando en hacer las cosas de manera diferente. “Romper el sistema no funciona, necesitamos alternativas.
Partimos de lo que existe, no inventamos nada. Estas alternativas son negocios locales, cooperativas,
proyectos que son apoyados y liderados por las comunidades. “Necesitamos cambiar los paradigmas del desarrollo. » Eso está muy bien, pero ¿cómo lo tomamos? La vía diplomática, la larga marcha. Durante varios años, Aro y otras Brigadas Latinas y del Caribe han participado
en estos encuentros solidarios, se necesitan contactos en los cuatro rincones de las Américas para unir a los países a la causa. Y había que redactar una resolución, una aventura en sí misma. Fuimos invitados alrededor de 2016 a presentar una declaración final de un futuro mejor. Básicamente, fueron delegaciones de países latinos las que respaldaron la idea de hacer un poco mejor el mundo promoviendo
una economía y justicia a una escala más humana.

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Estados Unidos ha hecho oídos sordos. “No es un concepto que se reconozca allí. No se abre paso en Washington,
harían falta contactos para eso. Es un gran desafío crear conciencia, incluso entre los demócratas,
es muy difícil con el bipartidismo. Pero, no se oponen. Existe el procedimiento del silencio. Básicamente, se alienta a los países a “implementar estrategias, políticas y programas nacionales, locales y regionales
destinados a apoyar y promover la economía solidaria como un posible modelo de desarrollo”. Lo que necesitamos para ir más allá son estructuras intermedias en los países para llevar a cabo proyectos en América Latina.
También será necesario encontrar mecanismos para evitar la corrupción, una verdadera gangrena en varios países desfavorecidos. Este verano de julio “hubo un encuentro en Caimito Cuba y en la Universidad de Oriente en Santiago de Cuba para trabajar
el seguimiento del Mundo”. para implementar esto, para desarrollar una paz mundial real. Es seguro que es una lucha a largo plazo, hemos puesto algunos peones modestos en ella..." Es bueno escuchar gente que cree en un mundo mejor. “Las manifestaciones en Francia son una liberación.
Tenemos que construir, trabajar juntos. A sus 79 años, Sain Michel et Pitou bien podría tomárselo con calma y disfrutar de su retiro, en cambio,
ha optado por trabajar para cambiar las cosas. Participa en foros mundiales y avanza con convicción a pesar de todo. Y lo seguirá haciendo mientras pueda.
“Es una forma de pasar de la desesperación a la rama esperanza. » Soja de Quebec vivo o muerto.ev
* Brigada Madeleine-Parent Quebec-Cuba

Michel elSanto  elpapa.com

ven. 4 août 16:26 (il y a 8 jours)


À Ramon, AnaCalz, Roberto, Eva, Eva, cci : : AngeleS, cci : Michael, cci : José-Antonio, cci : Lahcen, cci : Floricien, cci : Sean, cci : Yoandra, cci : Pitou

mardi 14 mars 2023

Russi pour toujours

 

« Tandis que d’autres nations ont supporté l’oppression, la nation russe l’a aimée ; elle l’aime encore ; et l’on peut dire des Russes qu’ils sont ivres d’esclavage. »
Ensuite : « L’obéissance politique est devenue pour eux un culte, une religion. Ce n’est que chez ce peuple qu’on a vu les martyrs en adoration devant les bourreaux. »
Et ceci : « Ici, mentir c’est protéger la société, dire la vérité, c’est bouleverser l’État. »
---------- La Russie en 1839, publié en 1843 par Astolphe de Custine,
“Mientras que otras naciones han soportado la opresión, la nación rusa la ha amado; ella todavía lo ama; 
y se puede decir de los rusos que están ebrios de esclavitud.
Luego: “La obediencia política se ha convertido para ellos en un culto, en una religión.
Sólo entre este pueblo hemos visto a los mártires en adoración ante los verdugos.
Y esto: “Aquí mentir es proteger a la sociedad, decir la verdad es trastornar al Estado. »

....................nLa Russia en 1839, publié en 1843 por Astolphe de Custine, «В то время как другие народы терпели угнетение, русский народ любил его; она все еще любит его;
а о русских можно сказать, что они опьянены рабством.
Затем: «Политическое послушание стало для них культом, религией.
Только среди этого народа мы видели мучеников в поклонении перед палачами.
А это: «Здесь ложь защищает общество, а правда огорчает государство. »

L"équité de la SAAQ - une farce agiste

 

Article pour le journal Pro-A

 Les personnes âgées sont-ils ou sont-elles des femmes ou des hommes ? À voir la manière dont notre société les traite, il est souvent  permis d'en douter.  Elle admet trop facilement qu'ils n'ont ni les mêmes besoins ni les mêmes droits que les autres membres de la collectivité puisqu'elle leur refuse le minimum que ceux-ci jugent nécessaire ; elle les condamne délibérément à l’exclusion, la misère, aux taudis, aux infirmités, à la solitude, au désespoir.

 Vous en doutez : un exemple qui nous concerne bien !

 Dans le cadre des libertés fondées sur l'égalité en droit, je constate que les personnes de plus de 65 ans ont de plus en plus une meilleure espérance de vie et des capacités d'intégration à la vie civile et sociale. Dans la pyramide des âges, ils ont des fonctionnalités de haut et bon niveau.  Dans l'ensemble de la population, ils n'ont pas a être marginalisé ni exclus. Les données objectives en font des citoyens à part entières.

 Mais, il existe aussi des préjugés comme il en existe aussi envers bien des catégories de personnes: des faits se font parfois sentir pour les "tasser" et les limiter sous prétexte d'âgisme,

 Oui, comme la population en général il y a de ces personnes qui ont des limites et des comportements marginaux. La question est de savoir si objectivement on doit leur affubler une marginalisation de droit ou sociale ou traiter les faits comme on doit le faire pour TOUT citoyen.

 Dans la conduite automobile, on exige davantage des "vieux" alors que dans l'ensemble de la population, ils n'occupent pas un espace plus à risque que d'autres tranches d'âge sinon qu'ils ont sommairement un meilleur bilan routier.

 N'a-t-on pas constaté que des comportements divers comme les facultés affaiblies par l'alcool ou la drogue sont causes de d’avantages de risques. De plus, dans la population en général, il y a aussi de graves déficiences physiques ou mentales qui affectent les conducteurs ou conductrices, Soit à partir de l'expérience, de la gestion spatio-temporelle personnelle ou bien des facteurs liés à la santé individuelle.

 C'est pourquoi, il convient d'intervenir en tant qu'organisme afin de remettre les choses en perspective et de questionner les pratiques actuelles en terme de droits et de faits. Soumettre aux personnes plus âgées à des tests de santé générale et visuelle doit avoir sa pertinence en se fondant non sur l'âge en soi mais sur des besoins réels. Les cibles doivent être conforme à la réalité et à la prévention à partir d'une gestion objective et non pas sur des généralités. Et bien sûr, sur des notes préjudiciables.

 La population même plus vieillissante mérite les égards auxquels elles ont droit et ce phénomène de société se doit d'être géré en toute objectivité dans le respect de tous .... Les bonnes conditions d'un conducteur est importante quel que soit l'âge. Les limitations au permis relève et doivent se faire au cas par cas. La vigilance se doit d'ailleurs de relever par exemple à la famille et ce que ce soit pour les jeunes, les vieux, les personnes "irréfléchies". D'ailleurs, les données bien documentées concernant la vitesse au volant et les écarts sont bien davantage le cas d'impatients que liés aux personnes âgées.

En contraignant les personnes sans motifs  souvent on les contraints à l'isolement social ce qui engendre des coûts sociaux et à la détresse humaine sans lien avec la réalité

 

 C’est pourquoi, je soumet qu’en fonction des chartes canadienne et québécoise qui interdisent la discrimination entre autre basé sur l'âge (art.15 - Q.art.10) et que toutes les statistiques démontrent clairement que les aînés et aînées ne sont pas un risque sur les routes.

Ainsi,  les cibles de SAAQ doivent être en fonction des risques réels et non sur la discrimination ou les préjugés. Cela ne fait qu’accentuer dans bien des cas le facteur d'importance social et d'isolement. Sans compter l'importance de la valeur économique et sociale des aînés dans notre société et notre tissus social.

Les Faits brutes

- les conducteurs âgés de 65 ans et plus ont un taux d'accidents inférieur à celui de l'ensemble des titulaires de permis de conduire (site SAAQ).

- les aînés ne sont pas plus en cause que la population en général sur les risques généraux (qui d'ailleurs appartiennent à d'autres groupes beaucoup plus dangereux comme les imprudence, l'alcool, drogue etc...)

 - les recherches indique que les personnes âgées sont plus prudentes et respectueuses des lois  

 Il faut davantage choisir des mesures intégrées d'éducation et de sensibilisation et que prendre des aînés en otage n'est pas la vraie solution; d’ailleurs, cela ne fait qu'alourdir les mesures de pré-contrôle ne fait qu'engorger le système et gonfler les coûts du système de santé.

 

 Je propose :

 que la SAAQ ne cible plus les ainés en leur demandant des "preuves" inutiles de capacité

 que la SAAQ mettre en place des programmes fondés sur des réalités statistiques et scientifiques

 que la SAAQ mette fin à cette discrimination systémique articulée sur le préjugé

 que la SAAQ mette l'accent sur des programmes d'aide et de formation en collaboration avec les organismes de regroupement et communautaires (FADOQ - Associations de retraités ...)  et je recommande de revoir la politique actuelle de SAAQ envers les aînés.

  Référence : site SAAQ

 Site http://www.autonet.ca/fr/2013/06/13/de-nombreux-debats-sur-la-question

 Agisme : http://www.cihofm.com/nouvelles/Une-premiere-dans-Charlevoix-contre-la-discrimination-faite-aux-aines-2013-03-28-13-42

 

            

 Une première dans Charlevoix contre la discrimination ...  www.cihofm.com

 (13:42) Pour une première fois, une campagne de sensibilisation s’établit dans la région contre la discrimination faite aux personnes âgées, que l’on appelle ... du vrai monde

jeudi 9 février 2023

Retraide et départ au sud SPF

17 mars 2000

La retraite. 

 Nous avons récemment fêté les 56 ans de Michel. Au cours de la soirée, il s’est exprimé à plusieurs reprises sur les difficultés d’aller au travail chaque jour.. On l’a entendu dire  souvent: « C’est pas drôle partir le matin », « Il fait frette pour aller travailler », «  SI la retraite peut arriver ». Il est environ 1 heure 30 de l’après-midi lorsque le téléphone sonne. C’est Michel. Sa voix me semble très fébrile. Il m’annonce tout de go : « Je prend ma retraite. ». Je lui demande quand. « Le premier juillet ». « De quelle année ? ». « Cette année ». 

Voilà, c’est dit. En quelques minutes, on vient de changer toute nos perspectives d’avenir. Enfin, on pense que nous aurons le temps de faire toutes les choses qu’on a jamais eu le temps de faire : des voyages, de la lecture , aller au cinéma, ou bien, juste profiter de la vie. Après tant d’années à se lever de bonne heure, a affronter le froid ou la trop grande chaleur, on va pouvoir se reposer un peu. 22 mars 2000 Yolande vient d’arriver pour quelques jours. Elle ne sait pas encore la nouvelle. On bavarde de choses et d’autres jusqu’à l’appel de Michel qui veut lui parler. Il lui demande tout simplement : « Quand est-ce qu’on part pour la Floride? » Surprise! On commence donc à ébaucher notre projet de voyage. 

Lundi le 8 janvier. 

 Le départ pour la Floride est prévu pour cet après-midi. Ce qui nous retarde, c’est un rendez-vous à l’hôpital prévu pour midi. Mais, évidemment, pour le faire exprès, il y a du retard. J’avais bien essayé de faire changer ce rendez-vous, mais peine perdue. Vers une heure, j’entends enfin mon nom. La consultation va rapidement. J’aurais eu de quoi m’obstiner mais je passe outre. J’ai hâte de partir. Mais avant je dois demander un rendez-vous en gastro-entérologie. Je dois faire plusieurs endroits avant de trouver la bonne place. Je pars à rire parce que l’image qui me vient à l’esprit est celle d’Astérix et Obélix dans le film « Les 12 travaux d’Asrérix » lorsqu’ils sont dans la maison de fous. La nature est de notre bord. Seulement quelques petits flocons tombent doucement. Le temps d’avaler quelques biscuits, de dire bonjour aux filles et aux minous, on part. Enfin!….Il est 1 heure 45. L’autoroute 40 est le début d’un long périple. Nous espérons que tout ira bien. Il est 2 heures 45 quand nous arrivons au Cap-de-la-Madeleine. Yolande nous attend avec ses bagages. La valise de l’auto est bien remplie. Il est vrai que nous prévoyons être absents de six à huit semaines. Le temps est nuageux. Il y a un petit bouchon de circulation en arrivant au tunnel Hyppolite-Lafontaine, mais rien de majeur, de telle sorte que nous arrivons à la frontière vers 6 heures. Enfin, les States. Nous arrêtons à Champlain pour grignoter un peu, aller à la toilette et faire le plein d’essence. Un coup les besoin essentiels comblés, nous pouvons nous remettre en route. On avance, on avance, mais plus on avance,, plus le temps est mauvais. La slush nous tombe dessus et nous en garderons les reliquats jusqu’en Floride. A Lake George, c’est la pause-café. La nuit va être longue. Il fait froid. On est loin de notre premier voyage où on avait déjà enlevé nos manteaux en Pennsylvanie. On a l’impression que les températures de dérèglent. Le temps est toujours incertain : parfois de la neige, parfois de la pluie et parfois un mélange des deux. Nous arrivons près d’Albany dans l’état de New-York. Il faut faire attention car on s’est trompé plusieurs fois de route à cet endroit. Mais ce soir, bingo! On est sur le bon chemin. Michel n’aime pas se tromper de chemin.. Orgueil de mâle. On arrive donc sur la 88 que nous garderons pour un bon bout de chemin. Nous passons tout près de Shenactady qui fut jadis un poste de traite très fréquenté par les coureurs des bois canadiens. Michel aime conduire de nuit. Il a la vision d’un hibou. Nous continuons donc notre chemin jusqu’à 3 heures de la nuit. On arrête dans une halte près de Harrisburg en Pennsylvanie. L’installation à l’arrière de la voiture a pris pas mal de temps. Yolande et moi on s’installe en avant. Mais au bout d’une heure, le froid nous rend inconfortable. Yolande est prête à conduire un bout. Elle s’installe, ajuste siège et miroir, mais voilà, il n’y a presque plus d’essence dans le réservoir. On va donc s’installer au chaud dans la halte avant de réveiller Michel.  

Mardi 9 janvier 2000 

Après avoir fait le plein d’essence, on se met à la recherche d’un restaurant pour déjeuner. On arrête chez Dennys près de Westminter. Le café est vraiment bon et les toasts aussi. Près de nous, il y a une jeune fille qui parle toute seule. Elle prend un gorgée de coke, une gorgée de café. Bizarre. Vers 9 heures, Michel retourne s’installer en arrière. J’ai eu le temps de somnoler un peu de telle sorte que je suis d’attaque pour prendre le volant.. Dans les champs, il y a encore de la neige.et, il en sera ainsi jusqu’à la fin de West Virginia. Je passe tout droit à l’entrée de la Caroline du Nord. Il est vrai que j’étais préoccupée par l’immense côte à descendre. On en a pour 5 miles. J’ai conduit pendant un peu plus de 3 heures. Michel est prêt à continuer. Nous arrivons à Statesville où il y a arrêt obligatoire chez JR pour les cigares. On a faim mais comme nous sommes aussi très fatigués, on décide de partir pour arriver le plus tôt possible à l’arrêt pour la nuit. Vers 4 heures nous sommes à Columbia. Repos. On grignote un peu. Vers 8 heures les yeux se ferment tout seuls. Michel aussi. Après la pose des bigoudis, Yolande sent le sommeil l’envahir elle aussi. Le réveille-matin a un son qui réveillerait un mort. Mais nous sommes bien vivants et prêts a accueillir la chaleur de la Floride. Une nuit de 11 heures a rechargé nos batteries à plat. Mercredi 10 janvier 2001 La Floride est de plus en plus proche. En Georgie, comme co-pilote, je dois faire attention car tous les numéros de sortie sont changés. Il va falloir renouveler nos guides. On remarque aussi que l’essence est beaucoup plus chère qu’il y a 5 ans.. L’inflation existe ici aussi. A 1 heure 15 minutes précisément, nous entrons en Floride. Arrêt au kiosque touristique où on nous attend avec un verre de jus d’orange ou de pamplemousse. On fait notre provision de documentation. Ca peut toujours servir. Les explorateurs qui découvrirent ce pays l’appelèrent « La Florida », ce qui veut dire le pays des fleurs. 40 millions de visiteurs viennent chaque année . La Floride est un état très plat, presque pas de côtes. Idéal pour le cyclisme. On s’arrête à St-Augustine. Je trouve bien triste que bien des gens passent tout droit, c’est une petite ville magnifique qui a su garder son cachet espagnol. Notre hôtel est à quelques rues du Lion Bridge. A l’entrée du pont, il y a 2 lions. Ce pont a été construit en 1926. Nous décidons donc de commencer immédiatement notre entraînement de marche en se rendant dans la vieille ville a pied. Comme il fait froid, j’ai mon manteau d’hiver. Nous flânons dans les vieilles rues. A chaque fois que nous venons à St-Augustine, c’est la même magie qui opère. C’est une ville où on se sent bien. Ponce de Leone fut le premier explorateur à aborder cette contrée en 1513. Les français construisirent un fort en 1564, mais il fut détruit par les espagnols. Ce fut la première colonie permanente européenne en Amérique. En 1565, l’explorateur Pédro Menandez, nomma l’emplacement au nom de l’Espagne. C’était le jour de la fête de St-Augustin. Il y a eu plusieurs plantations de canne à sucre. L’influence espagnole se voit partout, surtout dans l'architecture. Le temps frais fait qu’il n’y a pas beaucoup de flâneurs comme nous. Nous entrons dans la galerie d’art de l’hôtel Santa Monica. C’est à couper le souffle …et un porte-monnaie. Nous rencontrons un guide qui fait faire des Ghosts Tours. Il se promène avec sa lanterne en racontant maintes légendes aux touristes. Jeudi 11 janvier 2001 Aujourd’hui, visite historique de St-Augustine. Nous commençons par la vieille église presbytérienne construite par Henry Flager,. Elle fut construite en 1890 en mémoire de sa fille Jeanne, morte des suites d’un accouchement. Cette petite église est d’inspiration vénitienne. Henry Flager est très présent dans l’histoire de la Floride, surtout de son développement touristique. En effet, c’est lui qui construisit le chemin de fer se rendant dans cet Etat. Nous traversons au centre d’information. En plus de l’achat de cartes postales, Michel se fait le cadeau d’une très belle plume. Elle pourrait peut-être servir à écrire ses mémoires, ou un livre de philosophie, ou des poèmes……… Nous traversons au Lightner Museum. Il est situé dans l’ancien hôtel Alcasar, propriété de Henry Flager. Le musée comporte une importante collection de verre de cristal taillé, de verre Tiffany, des pièces d’art occidental, européen et américain. Dans la salle de musique nous avons droit à une démonstration de machines à musique anciennes, ancêtres du lecteur CD.. La salle de bal est une merveille en soi. Les gens quand ils étaient riches, ils étaient très riches, ce qui est le cas de Henry Flager. De l’autre côté de la rue, il y a le fameux Flager’s college. Il en coûte seulement $9,950.00 pour une année et il faut réserver sa place de bonne heure, presque à la naissance. Flager fit sa lune de miel à St-Augustine. Il fut tellement conquis par l’endroit qu’il acheta l’hôtel Pnce de Leone, devenu le Flager’s College. Nous faisons ensuite une visite à la cathédrale catholique. Le soleil du midi pénètre par les vitraux et se reflète sur un mur de marbre. C’est magnifique. Nous marchons dans les petites rues piétonnières. Le coup d’œil est différent le jour. On peut y voir la plus vieille école en Amérique du Nord. Elle fut construite durant la première occupation espagnole. Elle a été bâtie avec du cyprès et du cèdre rouge. Nous retournons à l’hôtel reposer nos petits pieds endoloris. Avec la voiture nous allons maintenant vers le Lighthouse. Un peu d’incertitude de la part de Yolande qui n’est pas du tout rassurée par le nombre de marches à monter et à redescendre. Elle se décide à faire le périple. Il y a exactement 219 marches. Mais rendus en haut, la vue est superbe, de tous les côtés. En redescendant, je dis à un monsieur que c’est très très beau. Il me répond gentiment : «  Je sais, je travaille ici. ». La maison des gardiens a été construite en 1871. Les gardiens y habitèrent jusqu’en 1956 quand tout fut automatisé. Pour terminer la journée, on se rends à la mission Nombre de Dios. C’est la terre où Don Pedro Menendez de Avila établit la première mission catholique. Il y a un cimetière où on retrouve des tombes datant du 18 et 19e siècle. Une petite et ancienne chapelle, construite en 1565, accueille les pèlerins. Le soir, on écoute la télé et par hasard, on tombe sur une émission de lutte. On fouille dans nos mémoires pour retrouver les noms des lutteurs de notre jeunesse. On se rappelle : les frères Leduc, les frères Vachon, les petits nains ( surtout Little Beaver), les Rougeau. Vladek Kowalsky. Et plus près de nous, Hulk Hogan, 

Vendredi 12 janvier 2001 

 Nous nous préparons à descendre à Daytona. Mais comme ce n’est pas loin, on a le temps de faire une petite escale dans une manufacture de chocolat. Une vidéo nous explique comment deus personnes d’origine suisse sont arrivés ici et mis leurs connaissances en chocolat dans cette entreprise. Ils ont au fur et à mesure des années, agrandit et moderniser l’entreprise et c’est ce que nous visiterons. Bien sûr, il est difficile de repartir sans acheter quelques morceaux. Nous arrivons à Daytona sur l’heure du dîner. Nous avions pistés quelques hôtels et à notre grande surprise, il n’y a pas de place. Commence donc la recherche d’un gîte. On aboutit au Jasmine Motel; pas de piscine mais un appartement qui permettra à chacun d’avoir son intimité. Le propriétaire : Julian, parle français. Nous allons faire notre petite épicerie, c’est là qu’un couple d’ontariens nous annonce qu’il se passe bien des choses au Québec. En effet, Lucien Bouchard, le premier Ministre vient de démissionner. C’est toute une surprise. De retour à l’hôtel, nous nous précipitons pour. notre première marche sur la plage, au bord de la mer. Nous y retournons juste avant le coucher du soleil. Une toute jeune qui nous entend parler français nous aborde. La première chose qu’elle nous demande, c’est si nous connaissons Céline Dion qu’elle adore. Le soir, nous allons au Volusia Mall, Comme le téléphone de notre hôtel ne fonctionnait pas, on se trouve vite une place pour donner des nouvelles à la maison. La première chose que les filles nous disent, c’est la démission de Lucien Bouchard. A notre grande déception, il n’y a pas eu de tempête de neige, question de baver un peu ceux qui sont au Québec. Justement les filles ont envoyé des é-mail cet après-midi. Samedi le 13 janvier 2001 Il fait froid ce matin. Nous remplaçons la marche sur la plage par une visite au marché aux puces. Tout bon québécois qui va en Floride fait une visite dans au moins un marché aux puces. On regarde beaucoup plus que l’on achète. Au moins, et c’est ce qui est le plus important, je trouve des verres fumés qui s’adaptent à ma lunette. Je suis prête pour le soleil. Après cette escapade, nous allons marcher sur la plage mais le vent diminue nos élans. Michel va faire laver l’auto qui en a un grand besoin, la slush du voyage est imprégnée et on s’est faire remarquer à quelques reprises. Notre voisin se tricote un chapeau au crochet. Il nous explique que c’est pour faire faire de l’exercice à son pouce, suite à un accident. Mais son épouse nous expliquera par la suite que c’est pour le faire tenir tranquille. Pendant que nous jouons au Scrable, Yolande et moi, Igor le petit chien d’en face vient nous rendre visite. Le soir, après avoir zappé à plusieurs reprises, nous regardons une émission très drôle qui vient d’Angleterre. Dimanche 14 janvier 2001 Il fait froid encore ce matin. C’est le vent qui vient de la mer qui souffle l’air frais. Les vents sont du nord-est. En après-midi, nous allons au Musée des Arts et des Sciences. C’est une très belle visite. Il y a , entre autre, une vaste collection d'art cubain provenant en grande partie de la collection du général Batista. Il y a aussi une vaste collection de toiles de peintres américains qui sont de toute beauté. Il y a une partie archéologique qui contient des artéfacts datant approximativement de 150,000 ans. Dans la grande salle, se déroule un mariage qui nous semble très somptueux. La température est plus chaude à l’intérieur des terres. Je pense à Marie qui doit être rendue à St-Félicien, dans le froid et la neige. C’est sa dernière session, comme le temps passe vite. Le soir, nous écoutons un film très très drôle, parodie de Rambo. Lundi 15 janvier 2001 Déjà une semaine que nous sommes partis. Le temps passe vite. Il fait un peu plus chaud, les vents sont moins forts. Les réalités de la vie nous rattrapent, il faut aller faire notre lavage et un peu d’épicerie. Après ces petites corvées, Michel se rend à la bibliothèque pour surfer sur Internet. Une semaine sans sa drogue Internet, il était en manque. Mais voilà, c’est une journée fériée, la fête de Martin Luther King, et tout est fermé. Je pense aux enfants qui doivent avoir repris leurs activités. Le soir, encore de la lutte à la télé. Mais, c’est beaucoup plus un show que des combats. Mardi 16 janvier 2001 En me promenant sur la plage ce matin, j’ai rencontré une femme qui avait un palmier de tatoué juste à la sortie du haut de son bikini. Décidément, il y en a pour tous les goûts. C’est une belle journée, même si on aimerait avoir plus de chaleur. Le soir, on va faire un petit magasinage au Big K-Mart. De retour, on sent une forte odeur de brûlé. Michel avait mis des grignotines à sécher dans le four, mais s »étant trompé de bouton, il avait allumer le four au lieu de l’éteindre. Mercredi 17 janvier 2001 Il fait beau et chaud. Je rallonge ma marche un peu chaque jour. L’ après-midi, nous allons visiter la maison d’hiver de Rockfeller qui fut construite par un pasteur au début du siècle. En face, il y avait l’hôtel Ormond.qui accueillait les grandes personnalités. Cet hôtel est disparu aujourd’hui. On raconte que lorsque Rockfeller apprit qu’un autre pensionnaire payait moins cher que lui, il acheta la maison dont nous parlons. Susceptible…. Rockfeller l’acheta en 1918 et l’habita jusqu’en 1037. C’est là qu’il mourut le 23 mai. L’événement mondain de l’année était le party de Noël de Rockfeller. La maison devint ensuite un collège pour jeunes filles puis une maison de retraite. Maintenant c’est la société historique de Ormond Beach qui s’en occupe. Il y a une exposition sur les scouts et une autre de vêtements hongrois qui sont de toute beauté. Il y a tout près, un petit jardin botanique. C’est superbe et très calme. Le soir, Michel appelle M.Sully à Hollywood, pour lui annoncer notre visite prochaine. J’appelle Jean-Michel, mais c’est le répondeur qui parle. Je lui laisse un long message. Jeudi 18 janvier 2001 Il y a une brume très épaisse ce matin, mais il fait chaud. Je ramasse des coquillages pour Annabelle. En après-midi, on marche encore. On en profite car on sait que plus bas, la plage ce ne sera pas pareil. Dominique nous téléphone le soir. Tout va bien, aucun pépin. Marie est retournée à St-Félicien avec Valérie ce qui a permis à Dominique d’aller voir son ami Bayouk, étant donné que Marie n’avait plus besoin de quelqu’un pour aller la reconduire au terminus. La température n’est pas si mal au Québec . Nous faisons les bagages. Tout sera prêt pour descendre plus au sud demain matin. A la télé, sur l’heure du souper, il y le spectacle pour l’intronisation de Bush Comme kétainerie, on ne fait pas mieux, il y a même des majorettes. Ca ne prend pas grand chose pour divertir les américains. Vendredi 19 janvier 2001 Départ de Daytona à 8 heures 30. Nous ne sommes pas rendus très loin qu’il fait déjà très chaud. On arrête magasiner à West Palm Beach, question de se rafraîchir et de grignoter un peu. Nous arrivons chez M. Sully vers 3 heures. Le trajet s’est fait sans encombre. M .Sully et son épouse Micheline attendait un couple et non 3 personnes. On est un peu mal à l’aise. Yolande devra partager une chambre avec Josette, la sœur de Micheline. Il faut aller faire un peu d’épicerie. Micheline nous accompagne. Nous sommes quand même bien installées. Michel et moi avons un lit immense. Tout est très propre. On a un réfrigérateur à notre disposition. Le soir, nous écoutons les nouvelles en français car ils ont fait installer un satellite. Micheline s’ennuyait de ses émissions. Ses deux sœurs, Irma et Josette écoutent presque religieusement les soaps américains. On se met donc à jour dans ce qui se passe au Québec. Samedi 20 janvier 2001 Aujourd’hui, direction plage. On explore un peu, partout on entend parler québécois. Il est vrai que Hollywood et Pompano sont les deux destinations préférées des snowbirds. Après avoir pris notre café, on se met en costume de bain, question de bronzer un peu partout. Mais pour le bronzage, il faudra repasser car le ciel est de plus en plus menaçant. Vers midi, c’est le ciel au complet qui nous tombe dessus. Le parasol n’est pas d’une grande utilité, on se réfugie sous la corniche de l’immeuble abritant les toilettes. Dès qu’il y a une petite accalmie, on se dirige vers l’auto. On se rend compte que la pluie est là pour rester. Nous décidons de partir explorer les environs. On prend la route A1A, celle qui longe la mer. Partout on construit, surtout des édifices en hauteur. On fait un arrêt au centre commercial Aventura Mall. C’est immense , il y a des boutiques très luxueuses : Macys, Bloomingdale et bien d’autres, mais pas de Dollorama. Petit arrêt à la banque, il faut bien payer notre pension. En soirée, André, le frère de M.Hubert nous téléphone, question de savoir si tout va bien. Dimanche 21 janvier 2001 Le temps est frais. Comme le font bien des gens le dimanche, on va au marché aux puces. C’est beaucoup plus grand que Daytona. Il y a tellement de choses que l’on ne sait plus où regarder. On visite ainsi durant quelques heures. La chose la plus kétaine est un petit bonhomme accroupi et il sort des bulles de savon d’entre les fesses. Après, suivant les indications de M. Hubert, on se rends au Sawgrass Mill, une série de outlets. On ne reste pas longtemps, le magasinage nous sort de partout. De retour à la maison, on profite d’un peu de solitude, nos hôtes sont sortis et reviendront vers 8 heures Lundi 22 janvier 2001 Yolande a pris l’habitude d’aller marcher avec Josette et Micheline tôt le matin. Ce sont des lève-tôt. Mais ce matin la marche est raccourcie à cause de la pluie. On dirait que c’est parti pour la journée. Micheline nous amène magasiner à quelques endroits. M Hubert profite de notre absence pour demander une pension plus élevée. Michel va s’inscrire à la bibliothèque pour aller surfer. Il en profite aussi pour prendre des renseignements sur des hôtels. Il trouve des choses abordables qui vont nous permettent de négocier. L’après-midi nous retournons dans les outlets. On se tape un bon morceau de pizza. 

 Yolande magasine pour des gougounes, elle a un pied qui lui fait très mal. La semaine dernière, elle m’a dit qu’elle avait un coup de soleil sur un pied. Mais à voir ses grimaces de douleurs quand elle essaie des gougounes, ce n’est pas certain que ce soit un coup de soleil. Le soir Michel va à l’Université pour surfer. Marie a écrit qu’elle avait un très beau bulletin. Mardi 23 janvier 2001 Nous avions projeter d’aller à Key West, mais la température fraîche et les grands vents nous font remettre cela à plus tard. On va juste aller faire un tour de machine, comme disaient nos parents. Yolande à de plus en plus de difficultés à marcher. Nous allons sur la 1A1, la route qui longe la mer. A Bal Harbour, il y a un centre commercial où il faut payer pour entrer. Partout il y a des édifices en hauteur. Difficile à prévoir combien de personnes logent dans tous ses établissements réputés pour leur luxe. Yolande n’est pas très en forme. Elle a fait un pansement sur son pied malade, mais maintenant c’est l’engourdissement qui la rend inquiète. On dîne au Burger King de style Art Déco comme tous les édifices de ce quartier de Miami.. Nous revenons à la maison vers 2 heures 30. Yolande décide d ‘aller à l’hôpital. Nous avons un numéro de téléphone pour avoir des services en français. On nous informe qu’avant de se rendre à l’hôpital, il faut d’abord avoir une autorisation de la compagnie d’assurance. Michel fait donc les démarches nécessaires. Munis de ce numéro, on se rend au Medical Center.qui est tout près. Une dame parlant français vient nous chercher. Nous montons dans la salle d’attente. Madame Lajeunesse nous présente Micheline qui servira d’interprète. On commence par rencontrer un infirmier. Ensuite c’est la paperasse. Micheline nous explique qu’aux-Etats-Unis, pas d’assurance ou pas d’argent, pas de soin. Elle se demande encore pourquoi les gens ne prennent pas d’assurances. La paperasse remplie, nous retournons dans la salle d’attente. Michel retourne chez M.Hubert. Il est environ 4 heures 45. L’attente n'est pas très longue pour que Yolande disparaisse dans la salle des urgences. J’attends. Un jeune noir qui me semble en excellente forme a ameuté toute sa famille parce qu’il tousse un peu. Il y a sa femme, le bébé, la maman, la tante, la sœur avec le bébé. Le téléphone est occupé sans arrêt pour donner des nouvelles. J’attends. Un groupe d’espagnols arrivent, en gang eux aussi. La tête me bourdonne, une vraie tour de Babel. J’attends. Les bébés braillent, le jeune noir fait semblant de tousser. Toujours pas de nouvelles. Je me demande bien ce qui se passe. Il est plus de 5 heures et pas de nouvelles. J’attends. Voilà Micheline, l’interprète qui arrive. Elle m'explique qu’ils ont décidé de faire venir un spécialiste qui devrait arriver bientôt. On me donne la permission d’aller rejoindre Yolande en attendant la consultation.. En regardant son pied, je lui dit qu’elle à un drôle de pansement. Ce n'est pas le pansement mais sa plaie. On dirait un anneau noir autour du gros orteil. Ouach!…… On placote un peu. On se pose des questions, on se fait des hypothèses. Le jeune noir devra retourner chez lui, c’est un simple cas d’hospitalite aiguë. La spécialiste, arrive. Je sors dons dans la salle d’attente et j'appelle pour donner des nouvelles. Vers 7 heures, l’interprète m’appelle de nouveau. Yolande arrive avec un gros pansement et une belle grosse gougoune. Retéléphone à Michel. Il arrive rapidement. Arrêt à la pharmacie car on lui a prescrit des antibiotiques. Retour à la maison. La journée a été rude, mais Yolande est sauvée. C’aurait pu être pire Mercredi 24 janvier 2001 Aujourd’hui, nous allons faire une croisière-casino d’une durée de 5 heures. Le Sun Cruise appareille à Hollywood a 11 heures. Josette qui a eu l’idée nous accompagne. C’est une journée idéale pour reposer la petite patte malade de Yolande. En arrivant, presque tout le monde se garroche sur le buffet car après ils iront jouer au casino. Pour pouvoir jouer au casino, il faut être à plus de 4 miles de la terre ferme. On se chauffe au soleil, le temps est magnifique. Vers 1 heure je descends avec Michel pour tenter ma chance. On trouve Josette bien affairée sur sa machine. Comme je ne sais pas comment cela se passe. Elle m’explique. Je gage un gros $2.00 que je perds immédiatement. Le casino n’est pas pour moi. Yolande descend à son tour, elle mise $1.00, gagne $1.50 qu’elle reperd tout de suite. Elle a eu juste le temps d’avoir le féeling de gagner. Pour le reste de la croisière, on s’installe à la chaleur, au soleil, prenons le temps de relaxer. On a droit aux impressions de Michel sur la société de consommation.. Jeudi le 25 janvier 2001 REPOS. On va faire juste une petite épicerie. Le reste de la journée c’est farniente, repos total. On prend du soleil. Nous recevons une invitation pour l’anniversaire de M.Hubert samedi Vendredi 26 janvier 2001 La visite de la journée sera au « Flamingo Gardens », pas très loin d’Hollywwod, à Dania plus précisément.. Yolande se sent capable de marcher. IL s’agit de jardins avec différentes plantes mais a aussi avec divers animaux. Ce lieu était à l’origine, en 1927, la résidence secondaire des Wrays, cultivateurs d’agrumes. Nous pouvons visiter la maison. A l’entrée nous sommes accueillis par un perroquet qui nous dit « Hello ». Il y a bien sûr des flamands roses. On se demande comment ils se tiennent debout avec des jambes si fines. Dans un bassin, il y a des tortues énormes. On a pu se rendre compte de la véracité du slogan « Lent comme une tortue ». Nous avons pris un tramway qui fait une tournée à travers une plantations d’orangers, de pamplemoussiers, de citronniers, mais aussi d’arbres que l’on retrouve habituellement dans une forêt exotique, Mais comme c’est la saison d’hiver là aussi, on ne verra pas les papillons butiner et les fleurs de certaines plantations. Il y a eu aussi une démonstration d’animaux ayant eu des accidents et qu’on essaie de réchapper. En se promenant autour d’un bassin où se tiennent des canards, on entend crier « Hi » on regarde et c’est une corneille qui crie. Cela surprend un peu. A la sortie, Yolande et moi se faisons siffler par un méchant moineau. Samedi 27 janvier 2001 Cette nuit, vers les 3 heures, le téléphoné a sonné très, très longtemps. Je dirais au moins 20 minutes, Puis on a entendu des cris. C’était Edwige, la fille de M.Hubert avec sa nièce qui venait pour l’anniversaire des 70 ans de M.Hubert. Michel nous propose d’aller sur une route scénique en direction des Everglades. Mais la route est difficile à trouver. Il en profite pour nous dire que M.Hubert nous demande encore plus d’argent. On est bien tanné de cette situation. Puisque nous ne trouvons pas la route que nous voulions, on change nos plans et allons voir de quoi ont l’air les autres villes prisées par les québécois., à savoir Pompano, Fort Lauderdale. Les plages sont sensiblement les mêmes qu’à Hollywood, on jette un coup d’œil. Nous revenons à la maison car nous avons offert notre aide pour le party. Il y aura environ 30 personnes. On se repose un peu car les haïtiens parlent beaucoup et très fort. Les gens commencent à arriver vers 7 heures. Il y a bien sûr le champagne avec le petit discours de M. Hubert, et aussi un autre discours d’Edwidge, sa fille, qui parle au nom de ceux qui sont restés au Canada. La bouffe est très bonne, il n’y a rien de trop épicé ou de trop exotique.. M. Hubert ouvre la danse avec sa petite-fille Thalliane. Michel danse avec Micheline. Ils n’ont pas tout à fait le même rythme. Je parle avec Eddie, le mari d’Irma, une autre sœur de Micheline. Je n’ai jamais rencontrer une personne autant de droite. Même Stocwell Day semblerait de gauche à ses côtés. Il est évidemment un grand partisan de George Bush. Son fils joue au Hockey pour les Oilers d’Edmonton. Il n’approuve pas la vie de son fils qui a une blonde dans chaque port. Il dit qu’il ne reviendra jamais au Québec. À cause du froid et du climat politique. Une chance la vaisselle m’attends. Je m’esquive. Vers 10 heures, on sort les gâteaux. Une chance, il y a des fruits. A un moment donné, toutes les femmes haïtiennes se sont misent à danser. Vraiment, elles ont ça dans le sang. Je refait un brin de jasette avec Eddie, mais pas très longtemps, je me retire dans mes appartements. C’est Michel et Yolande qui seront pris avec lui. On a aussi fait la connaissance de Carmen, personne très spéciale. Dimanche 28 janvier 2001 C’est calme dans la maison. Tout le monde dort. On se lève vers 10 heures, on déjeune, on fait un peu de rangement. Je téléphone aux enfants. Pas de réponse nulle part. Je laisse des messages sur les boites vocales, au moins ils sauront que je pense à eux. On va au bord de la mer, il vente, mais il fait chaud. C’est très difficile de marcher sur le bord de la mer à Hollywood, on cale, on s’enfarge dans les algues. Michel revient après une longue marche de 2 heures. Il faut revenir à la maison car Carmen nous amène à la messe en français. M.Hubert souhaite venir avec nous. On se rend donc à l’église St-Maurice. Il a y a plein de monde, l’église est remplie. C’est surprenant. Yolande rencontre une personne qui a déjà enseigné avec elle. Le monde est petit. Lundi 28 janvier 2001 La journée s’annonce très chaude. On fait nos réservations pour la « Croisière des millionnaires » de demain. Il faut aller payer immédiatement. On va passer en allant au CLSC voir le médecin qui va examiner la patte de Yolande. Elle perd son gros pansement et sa gougoune. On lui en fait un tout petit pour protéger son orteil. Elle est bien soulagée, on doit y retourner jeudi pour vérifier si tout est correct. Michel commence à avertir M. Hubert que nous partirons bientôt. Aujourd’hui, c’est une vraie journée comme on doit s’attendre à avoir en Floride. De la chaleur et du soleil. Le camion de poubelle a brisé la clôture en reculant. M.Hubert n’est pas bien content. Mardi le 30 janvier On se lève tôt car l’excursion que nous avons pris pour faire la visite de Miami part à 8 heures 30 du centre-ville d’Hollywood. Noue embarquons à bord. L’autobus est rempli. Nous passons par Bal Harbour où il y a des gens très très riches. Miami est surnommé la riviéra américaine. Il y a un siècle, ce n’était qu’une île de sable. Nous apprenons qu’il y a 800 sortes de palmiers . La plupart sont partis en serre et peuvent coûter jusqu’à $15,000 Nous faisons un premier arrêt à l’hôtel Fontainebleau. Il y a une grande murale qui représente un trompe l’œil et reproduit l’arrière de l’hôtel. Dans les années 60, le film Goldfinger, un James Bond, a été filmé dans cet hôtel. On a dû construire un parapet car plusieurs se laissaient prendre et entrait dans le mur. Nous continuons toujours sur Ocean Drive, la route qui longe la mer. On passe dans le quartier Art Déco où plusieurs artistes possèdent des hôtels tels : Luciano Pavarotti dont les couleurs sont toujours bleu et blanc, Gloria Estéfan. On voit l’endroit où Versace a été assassiné. La ville de Miami est jeune. Seulement 109 ans. Le quartier a été squatté durant la période hippie, mais maintenant tout est retapé dans le même style : Art Déco. Même le Burger King a dû s’y soumettre. Le Planet Hollywood est le bar le plus branché de ce quartier. Il y a toujours plein de monde, quelque soit l’heure de la journée. On peut voir la maison de Versacé et le café d’où il venait quand il a été assassiné. Nous allons ensuite vers Coconot Grove. La ville est comme en deux parties, une pour les riches et une pour les pauvres. Nous arrêtons au cimetière où a été tourné la vidéo « Thriller » de Michael Jackson. Nous arrivons à Little Havana. On voit la Freedom Tower, bâtie en 1926. C’est le point de ralliement de tous ceux qui parlent espagnol, autant les cubains que les costaricains, les portoricains, les nicaraguayens, les guatémaliens…… Little Havana est un melting pot de tout ce qui est hispanique, d’ailleurs les affiches et les publicités sont en espagnols. Ce quartier s’étend sur 9 kilomètres. La plupart ont émigrés pour fuir des régimes politiques. Nous arrivons ensuite à Bayside : centre commercial construit sur l’eau. Le dîner est compris dans le forfait; c’est de la pizza. Je mange une variante de la pizza : un stromboli. C’est un espèce de chausson à la viande. Ce lieu est très fréquenté par les touristes. On y trouve le Hard Rock Café avec son immense guitare qui semble sortir par le toit. Puis c’est le ralliement pour la tournée en bateau des maisons des gens riches et célèbres. : Rosie O’Donnel, Al Capone, Julio Eglesias et bien d’autres. C’est incroyable de voir la richesse de ces demeures. Nous qui pensions avoir tout vu à Monaco. Il faut que je retienne le nom d’un arbre dont les racines poussent en dehors : c’est le banian qui donne des figues. Il faut se reposer car demain nous allons à Key West. Mercredi 31 janvier 2001 On se lève très tôt, 6 heures. Pour moi, c’est le milieu de la nuit. Josette nous accompagne. Il y a un peu de circulation sur la 95, mais on arrive rapidement sur la route qui nous mène à Key West. On fait un petit arrêt à Islamorada.. C’est en 1513 que Ponce de Leone visita les Keys pour la première fois. Vers 1883, Richard Russels et ses 8 enfants s’établirent à Islamorada. Ils établirent une plantation de canne à sucre puis une autre d’ananas. En 1905, Henry Flager commença la construction du chemin de fer se rendant à Key West. Les travaux furent terminés en 1912. On commença la construction de ponts pour la circulation automobile en 1926. Durant la Grande Dépression, on engagea des vétérans. Ils logeaient dans des camps et recevaient $1.00 par jour en plus d’être nourris et avoir des soins médicaux. La route fut terminée en 1936. Il y eu plusieurs ouragans qui ont fait beaucoup de dommages à Islamorada. Nous continuons notre route, il fait chaud. C’est vrai que nous sommes pas mal au Sud. Nous arrivons enfin à Key West. La plus grande artère de la ville est la rue Duval. La rue est bordée de boutiques et de restaurants. Michel et moi prenons notre bord tandis que Josette et Yolande prennent une autre direction. Nous allons manger dans un « All you can eat » surtout de fruits de mer. On mange une soupe « Conch » qui serait ici l’équivalent de notre soupe aux pois., non pas pour les ingrédients, mais pour la spécialité locale. Au début de la colonie, les habitants des Keys étaient appelés des conches. Après un tel repas, il faut marcher pour faire digérer. Nous passons devant un salon de thé et quelques pas plus loin, on se regarde en même tant Michel et moi en disant : «  Mais c’est Michel Tremblay » Effectivement notre auteur québécois lisait bien sagement son journal sur la véranda de ce salon de thé. Key West est une belle ville qui a su garder un cachet, c’est une ville où règne l’esprit de décontraction. Nulle part nous ne voyons d’édifices en hauteur. Les maisons sont bien entretenues. D’ailleurs, c’est la paradis des homosexuels, ont les respecte surtout qu’ils ont en général beaucoup d’argent à dépenser et qu’ils sont très raffinés dans plusieurs domaines. D’ailleurs il y a un kiosque d’informations touristique juste pour eux…ou elles. Il y a plusieurs légendes qui se passent à Key West. Ce fut longtemps un repère de pirates provenant surtout des Indes. La première industrie à voir le jour fut une fabrique de soupe à la tortue. C’était vers 1849. En continuant notre chemin sur la rue Duval, nous arrivons à la borne 0, le point le plus au sud des États-Unis. D’ailleurs, à cet endroit nous sommes plus près de Cuba que de Miami. Cuba se trouve à seulement 90 miles de Key West, Il y a plus de 42 ponts qui relient les Keys entre eux. Y en aura-t-il un qui relieras un jour Key West et Cuba? Nous revenons par une rue parallèle à la rue Duval. Les chats se promènent librement. Cette rue est moins commerciale et il y a de très jolies maisons. On fait un petit arrêt à la maison d’Ernest Hémingway qui fut lauréat d’un prix Nobel. Il fait très chaud, on prend une crème glacée très rafraîchissante. Après l’achat de quelques petits souvenirs, on va rejoindre Yolande et Josette. On s’installe pour regarder le coucher de soleil. Nous ne sommes pas les seuls. Petit à petit., on voit les gens affluer. Il y a une fortune en équipement photographique, on voit des gens avec des appareils très sophistiqués. Le soleil descend très vite. Quand la boule de feu entre dans la mer, ce sont des applaudissements qui soulignent l’événement. C’est vraiment un spectacle à voir. Après la disparition du soleil, c’est la Sunset Fiesta. Partout sur la rue piétonnière du bord de la mer, ce sont des spectacles diversifiés. Key West est vraiment une très belle ville et j’aimerais bien y revenir pour plus longtemps. Nous avons remarqués qu’ils n’y avait pas beaucoup de noirs, mais des hispaniques. Nous revenons à Hollywood vers 11 heures. M. Hubert et Micheline nous attendent pour connaître nos impressions. Jeudi 1 février 2001 Il fait très très chaud et c’est très humide. Nous faisons de petites tâches qui ne demandent pas beaucoup d’énergies. Je transpire à grosses gouttes. Ce genre de chaleur humide me rend malade. On fait un dernier petit lavage car nous partons demain. On refait nos valises, ne gardant que l’essentiel. M. Hubert vient placoter avec nous, cela le désennuie un peu, il est souvent seul. L’après-midi, nous faisons une sieste. Yolande s’endort sur la chaise longue. Une chance qu’elle n’était pas au soleil car elle serait rôtie. Le soir on met sur cassette la soirée de fête de M.Hubert et la journée à Key West. Micheline nous passe la cassette du baptême de son petit-fils Tristan pour nous faire connaître toute sa famille. Ce fut un peu long. Nous n’avons pas reconnu Josette, il y a des gens qui avec quelques artifices arrivent à changer complètement. Vendredi 3 février 2001 Nous faisons nos adieux . M.Hubert est bien triste de nous voir partir, il n’aura plus personne avec qui placoter. On se dirige vers Fort Myers. On se rend compte que nous sommes en haute saison et les hôtels sont hors de prix. Le temps est sombre et en après-midi, il se met à pleuvoir. Tout pour nous mettre le moral à zéro. Nous continuons notre route vers St-Pétursburg. J’ai pisté quelques hôtels. Nous aboutissons au Ramada. On le prend pour 3 soirs, après on verra. Le temps s’annonce mauvais pour les prochains jours. St-Petursburg a été nommé ainsi à cause d’un émigre russe qui fit venir le chemin de fer à cet endroit. Il la nomma ainsi en mémoire de sa ville natale. On va essayer de prendre les journées une à la fois. Samedi le 3 février 2001 Il pleut, il pleut. Une seule solution s’impose : la visite d’un musée. Notre choix est vite fait, ce sera le musée Dali qui est l’un des plus complet au monde. Je savais que l’artiste était capoté, mais ce que je vois dépasse l’entendement. Il a un sens de la perspective incroyable. Deus toiles m’impressionnent particulièrement : « La découverte du Nouveau Monde » où il est visionnaire. Ensuite : « Le toréador hallucinogène ». Alors là , je suis époustouflée. Je fige littéralement. Quand on réussit à repérer le toréador, on est médusé et on ne peut que crier au génie. Cette toile m’a comme hypnotisée. Un certain Reynold Woise et sa femme furent éblouis par les œuvres de Dali. Ils devinrent amis avec Dali et Gala. Au fil des années, ils achetèrent plusieurs œuvres de l’artiste. L’après-midi ce passe au centre commercial puisqu’il pleut. Le soir on écoute à la télé, notre vieille dame anglaise dans « Keeping up apparences ». C’est très drôle Dimanche 4 février 2001 La journée s’annonce encore maussade. Pas de soleil et beaucoup de nuages ce qui influencent un peu l’humeur de chacun. Il faut faire attention. On va faire un petit tout au marché aux puces. Ce n’est pas fameux. On se dirige ensuite vers le centre-ville. Un autre musée attire notre attention. C’est le Fine Arts Museum. La collection de ce musée comprend des toiles de Monet, Cézanne, Renoir et bien d’autres. Il y a plus de 4,000 objets allant de l’Antiquité à nos jours. Il y a des artefacts d’art Africain, Asiatique, Pré-colombien. Plusieurs salles sont consacrées à Abraham Blocmart, (1566-1651.). Il était d’origine hollandaise et la majorité de ses toiles représentent des scènes bibliques. Les toiles sont pour la plupart immenses. Cette visite occupe notre après-midi. On va ensuite faire un tour au Baywalk. On s’achète des galettes de pommes de terres pour souper. La soirées est calme, pas de marche, le temps est trop incertain. Lundi 5 février 2001 Michel a rendez-vous à la bibliothèque à 10 heures. C’est l’heure de sa drogue Internet. Il nous dépose au Baywalk. On se rejoindra à midi au Pier. Au Baywalk, rien ne semble ouvert, sauf un café. On se réchauffe donc un peu car le temps est encore frais. On visite un peu les alentours. Il y a une superbe église méthodiste, mais elle est fermée. On part donc en direction du Pier et nous tombons par hasard sur Michel qui a finit son Internet. Le Pier ressemble à une pyramide inversée. On va au Pier où il y a un petit aquarium et un deck où on peut admirer la ville de tous les côtés. Nous traversons ensuite de l’autre côté complètement de la ville, au John Pass Village. C »est un ancien village de pêcheurs qu’ils essaient de garder intact pour attirer des touristes. Il y a beaucoup de pélicans qui ne sont pas effrayés du tout par la présence des humains. On va marcher un petit peu au bord du Golfe du Mexique. Les vagues sont très petites. Il fait soleil, mais le fond de l’air est frais. Mardi le 6 février 2001 Nous quittons la côte ouest en direction de Daytona. On fait un petit arrêt café à Orlando. C’est le plus gros McDonald qui existe, il y a 3 étages . Le café pour les seniors est à $0.38. On est vraiment aux States, car dans ce McDo, les poubelles parlent, elles te disent merci. On arrive à Daytona sur l’heure du dîner. On se met à la recherche d’un hôtel. Mais ce n’est pas facile, on est dans la période des courses, le RACE comme ils disent. Même Julian a doublé ses prix. On finit par trouver quelques chose à prix abordable pour 8 jours, car après, tout est réservé. On va manger et faire notre épicerie avant de s’installer. Il y a une cliente qui est accompagnée de son petit singe. On va se promener sur la plage, mais ce n’est pas très chaud. Le soir, il y a un film de suspense. Je ne l’écoute pas jusqu’à la fin. Yolande me racontera la suite demain. Mercredi le 7 février 2001 Aujourd’hui, c’est une journée Floride. Après une petite lessive, on se laisse aller , il fait chaud, il y a du soleil. On va marcher jusqu’au Pier du centre-ville. Il y a bien sûr des attractions touristiques sur le Boardwalk, mais il n’y a pas trop de monde. On écoute les nouvelles à 6 heures. On annonce le décollage de la navette Atlantis. A tout hasard, Michel sort voir s’il ne verrait pas quelques chose. Il rentre à toute vitesse prendre sa caméra vidéo car on la voit parfaitement. C’est un spectacle extraordinaire., époustouflant. Quelques minutes après, je reçois un téléphone de Jean-Michel et je parle à ma petite puce d’amour, Annabelle.. Jeudi 8 février 2001 Rien à signaler : soleil, chaleur, marche au bord de la mer Vendredi le 9 février 2001 Il fait chaud. Ce qui est curieux, c’est que la température nous semble plus chaude le matin que l’après-midi. Aujourd’hui on a fait provision de soleil. On marche dans la mer. On ramasse quelques petits coquillages. Dominique nous téléphone sur l’heure du souper. Elle a eu des problèmes avec l’auto. Elle a dû la faire remorquer. Elle nous apprend aussi que notre bon vieux Tournesol ne va pas bien, elle va aller le faire examiner. On va marcher jusqu’au Pier, on pensait qu’il y aurait de l’animation a cause des courses d’auto, mais c’est archi-calme, Samedi le 10 février 2001 Soleil, marche, soleil, marche. On profite du beau temps. En après-midi, on va au marché aux puces. En passant devant le Speedway, on se rend compte que le party c’est là. Il fait une chaleur intense, j’ai de la misère. De retour, on va marcher au bord de la mer, c’est plus frais. Dimanche 11 février 2001 La journée ne s'annonce pas très ensoleillée. On décide d’aller faire notre visite à Space Kennedy Center. Tout a bien changé depuis notre dernière visite. Maintenant on ne choisit plus de payer pour une ou plusieurs activités. C’est un prix global et si nous voulons tout voir, il va falloir se dépêcher. On commence par la grande tournée où on peut faire trois arrêts. Le premier arrêt nous permet de voir la rampe de lancement dans toute son immensité. Le deuxième arrêt, nous permet de voir une navette explorer. C’est grandiose. Il y a aussi un film d’animation. Troisième arrêt : on peut voir où travaillent les gens qui assemblent la navette, Il faut se dépêcher car nous avons 2 filma IMAX à voir. On a juste le temps de prendre un verre d’eau et une crème glacée entre les 2 représentations. On va ensuite voir une navette dans laquelle il y a le bras canadien. Petit arrêt obligatoire au magasin de souvenirs et nous reprenons la route pour Daytona. On arrête au Winn Dixie s’acheter un bon petit poulet tout chaud. C’est bon. On a passé une autre belle journée. Lundi le 12 février 2001 Mauvaise journée. Le temps est moche, il y a beaucoup de brume. Il est impossible d’aller marcher au bord de la mer. Les vagues sont immenses. On marche sur le trottoir, on fait des arrêts dans des petites boutiques pour se réchauffer. On visite une boutique où il n’y a que des chose de Noël. Les américains aiment bien les bébelles. Une chance que la télé nous offre un vaste choix d’émissions. Mardi le 13 février 2001 Une autre mauvaise journée. La brume est très épaisse. On va donc marcher sur la rue. Il y a des constructions partout. On a peine à imaginer que tout cela sera habité d’ici quelque temps. Après dîner, on fait une tentative de marche au bord de la mer, mais c'est inutile, il fait trop froid. Michel va encore à la bibliothèque pour aller sur Internet. On l’accompagne. On va se promener sur une rue avoisinante où il y a plusieurs magasins d’antiquités. Une dame parlant français nous parle de certains items dans sa vitrine. Ce sont des plats dons les anses sont des têtes de négresses. Ces plats datent du temps de l’esclavage. Il n’y en a plus beaucoup et valent donc très cher. Un seul plat vaut $7,000.00. Elle a toujours peur de faire casser ses vitrines. Ce sont surtout des noirs devenus riches qui achètent ces morceaux Juste à côté, il y a un outlet de chocolat. Il y a plein de monde car demain c’est la St-Valentin. Une chance,Michel avait prévu le coup et nous donnera une boite de chocolat le soir même. Le soir, Michel et Yolande vont placoter dehors avec le proprio qui est cambodgien. Yolande comprend le fou rire du monsieur en question quand je lui dit qu’elle a ses bigoudis sur la tête. Mercredi 14 février 2001 Nous quittons Daytona pour St-Augustine. Encore là, le RACE nous cause problème, les hôtels sont beaucoup plus chers. Il en est ainsi à 150 kilomètres à la ronde.. C’est la manne pour l’industrie touristique. Après s’être installés, on va se promener au bord de la mer pour ramasser des coquillages qui sont habituellement plus gros. On a nos sacs bien prêts. Ici, il faut faire très attention car la marée monte très vite. Michel et Yolande ont pu s’en rendre compte car ils ont eu les pieds mouillés, Petit à petit, la brume se lève et on aura une belle fin de journée. On prendra le reste de l’après-midi pour prendre du soleil. Le soir, on va dans les outlets, il y en a de nouveaux. C’est le paradis du magasinage. Jeudi le 15 février 2001 Aujourd’hui, c’est la fête de Yolande, 55 ans sous le soleil de la Floride. La journée s’annonce magnifique. On va se promener dans la vieille ville de St-Augustine. C’est toujours agréable de se promener dans ce quartier. Il fait très beau et très chaud. Pour la fête de Yolande, on l’amène dîner chez Harrys, un restaurant de cuisine de Nouvelle-Orléans. On goûters à du calmar frit. C’est pas si mal. On retourne à l’hôtel afin de profiter des derniers chauds rayons de soleil car demain on commence la remontée vers le Québec Vendredi 16 février 2001 La nuit a été entrecoupée de différents bruits. Tout d’abord la voie ferrée juste en arrière, mais cela est supportable. Mais le bruit de Klaxons de voiture sans arrêt et le cri de certains fêtards me mettent en rogne. En plus, il faut se lever tôt. On part vers 6 heures 30 et vers 4 heures nous sommes en Caroline du Nord, à Statesville. On fait nos dernières petites emplettes chez JR.

 Le soir on fait un peu d’exercice, on essaie de tuer une mouche. Avec des serviettes comme tue-mouche, c’est pas évident. Samedi le 17 février 2001 On part à 6 heures 30. La journée sera longue. Lors de notre arrêt pour un café vers 10 heures, il fait très froid, mais il faut s’habituer. Je prends le volant de 1 heure à 4 heures. 

Yolande prend ma job de co-pilote. On commence à voir de la neige en Pennsylvanie. . Près d’Albany dans l’état de New-York, il y a de la grosse neige aveuglante. Une chance, ce sera de courte durée. Nous passons aux douane sans problème. Nous débarquons Yolande chez elle et nous filons tout droit à la maison. Il est 2 heures 10. Dominique nous accueille bien gentiment et m’annonce le décès d’oncle Aurèle. C’est certain qu’il va falloir y aller. Dominique avait bien essayé de nous rejoindre mais nous venions juste de quitter. Notre pauvre Tournesol est là, mais pour combien de temps? Pour faire un bref bilan du voyage, je peux dire que nous avons vraiment explorer la Floride d’un bout à l’autre. Chaque endroit a ses avantages et ses inconvénients. Chose certaine, nous ne sommes pas de vrais snowbirds qui vont passer 6 mois en Floride chaque année. Il y a tellement d’autres choses à voir.