Partir au monde

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Découvrir en soi...

mercredi 7 janvier 2009

Tout l'art de La Havane

Tout l'art de La Havane

C'est une ville comme nulle autre sur Terre. Une ville ayant échappé au temps. Une des rares cités où l'humain, plus que l'automobile, est toujours le roi, même si ce roi est souvent pauvre. Il faut vivre La Havane à pied pour en savourer tout le caractère. Frôler les jeunes comme les vieux, qui jouent aux dominos au milieu de la rue, entre deux maisons restaurées de La Vieille Havane.

La Havane est peut-être une des dernières capitales assez silencieuses pour permettre d'entendre le fracas des pas des enfants sur les pavés, et surtout pour entendre la musique locale fuser de partout. Elle est partout, en effet, la musique: aux étages supérieurs d'anciennes maisons coloniales décrépites où s'entassent aujourd'hui des familles; dans les boîtes où l'on danse, joue et chante même en plein jour; dans les squares ou sur le Malecón, cette longue promenade le long de la mer où des Cubains de tout âge se retrouvent chaque jour, à la brunante, pour se laisser aller à une petite improvisation.

Est-ce la musique elle-même qui garde les Cubains étonnamment jeunes, capables de soutenir un train d'enfer jusqu'aux petites heures du jour, légers comme des plumes malgré le poids des épreuves et des années?

Il faut voir, par exemple, Teresa García Cartula, alias Tete comme on l'appelle ici, à 71 ans bien sonnés, lancer ses percussions comme des ballons de volleyball à qui veut bien les attraper, en courant partout sur la scène et dans la salle de spectacle du Musée des beaux-arts de La Havane, au terme d'un spectacle qui en aurait laissé des plus jeunes haletants et aphones, pour comprendre ce que la musique peut faire de grand et de fort.

Au Callejón de Hammel, dans le quartier Vedado, entre les rues Hospital et Aramburu, résonnent tous les dimanches après-midi les rythmes endiablés de rumba de la Santería, cette religion afro-cubaine originaire d'Afrique qui rassemble encore aujourd'hui, dit-on, environ 70 % des Havanais. L'après-midi est arrosé de mojitos, ce mélange de rhum, d'eau, de jus de citron et de menthe, appelée ici yerba buena.

Et lorsque le Callejón de Hamel ferme, à la tombée du soir, les musiciens se retrouvent dans une autre boîte, un peu plus loin, pour explorer les rythmes de salsa et danser, encore et encore, jusqu'au début de la nuit. Proscrit chez les esclaves des États-Unis, le tambour a servi ici de grand passeur de la culture et de la religion africaines à travers les âges.

En face du Capitole, cet édifice qui ressemble à s'y méprendre à celui de Washington et qui en aurait même inspiré l'architecture, on peut aussi visiter un petit musée de la Santería, qui présente chacune des divinités de cette religion importée d'Afrique avec les esclaves.

Santería : «Les gens qui pratiquent la Santería doivent auparavant être catholiques», explique la guide de ce musée, qui est en fait situé dans un centre de pratique de la Santería, où on peut même consulter de grands prêtres sur demande. «La Santería est pratiquée de façon plus libre depuis la visite du pape à Cuba, il y a une dizaine d'années», dit-elle. Auparavant, l'État proscrivait la religion sans vraiment procéder à une chasse aux sorcières à son sujet. Dans les petits marchés de La Havane, où l'on trouve autant des pièces d'automobile que des ustensiles de cuisine, on peut aussi dénicher différents ingrédients utilisés dans la pratique de la Santería: les plumes d'un coq ou des grains de maïs, par exemple, pour qu'aillent vivre ailleurs des voisins indésirables, ou des voiles de différentes couleurs pour conquérir un homme désiré.

Les Havanais eux-mêmes ont peu ou pas d'autos, mis à part l'incroyable parc des Buick, Pontiac et Chevrolet, vestiges des fortunes cubaines d'avant la révolution de 1959. Elles ont été retapées et encore retapées pour atteindre le XXIe siècle, souvent munies de pièces empruntées à des véhicules russes ou confectionnées sur place par des mécaniciens particulièrement inventifs. On ne peut les manquer dans les rues de la ville: elles sont devenues emblématiques du pays. Et au royaume de la bricole et des petits trafics, il n'est pas rare non plus de voir deux personnes circulant sur un même vélo, sur lequel on a installé une petite barre basse, à l'arrière, pour qu'un passager puisse s'y tenir debout.

«Je ne sais pas combien de temps elle peut durer encore, mais en tout cas elle a fonctionné jusqu'à aujourd'hui», lance un mécanicien au sujet d'une vieille Chevrolet 1952 qui a atterri dans son garage, en quête de soins.

Les voitures, vieilles ou nouvelles, qui circulent dans les rues de la ville sont d'ailleurs loin d'être toutes de propriété privée, et un système sophistiqué de plaques d'immatriculation permet aisément d'en établir la provenance. Au pays des Castro, les plaques jaunes désignent, semble-t-il, des véhicules de propriété privée; les plaques orange, des véhicules touristiques; les plaques noires, des voitures d'ambassade; les plaques vertes, des voitures de l'armée; les plaques blanches, des véhicules appartenant à un ministère; et les plaques brunes, des voitures d'entreprises cubaines. Ceux qui voyagent le plus en voiture, ce sont les artistes et les sportifs, qui procèdent ainsi à une représentation positive du pays.

De quoi demain sera-t-il fait? C'est une question à laquelle les Cubains ne peuvent absolument pas répondre, même si on leur demande fréquemment ce qu'ils en savent. Après bientôt 50 ans de révolution, du régime de Fidel Castro suivi de celui de son frère Raúl, ils semblent avoir du mal à imaginer autre chose que ce qui a été leur quotidien des dernières décennies, même si certains changements commencent à avoir cours et que d'autres sont attendus bientôt.

Problème de monnaie

Les Cubains ont le droit de sortir du pays sans invitation expresse de l'extérieur et de fréquenter les hôtels du pays. Reste cependant, pour eux, le problème de l'argent, qui demeure rare pour les Cubains, surtout lorsqu'il s'agit de payer un vol d'avion. En fait, les Cubains ont un éternel problème de monnaie, c'est-à-dire qu'ils reçoivent leur salaire en pesos cubains, avec lesquels ils achètent des denrées de première nécessité: riz, haricots, etc. Le reste, dont plusieurs produits plus ou moins luxueux, se paye en pesos convertibles, comme ceux que possèdent les touristes (un peso convertible vaut environ 25 pesos cubains). L'usage de ces deux monnaies sème la grogne dans la population puisque les pesos convertibles sont surtout accessibles aux gens qui travaillent dans l'industrie du tourisme ou à ceux qui reçoivent de l'argent de Miami, créant du coup une classe de citoyens aux moyens plus élevés. On dit aussi que les Cubains pourraient bientôt avoir le droit d'acheter un logement, explique notre guide dans la Vieille Havane, Linette Brown. Combien coûteront ces logements? Qui y aura accès? Cela, on n'en sait toujours rien.

En attendant, celui que les Cubains appellent «l'historien de la ville», Eusebio Leal, a lancé une vaste entreprise de rénovation de la Vieille Havane, redorant ce bijou d'architecture au profit du tourisme, qui finance pour sa part les rénovations à venir. On veut aussi attirer l'attention sur les grandes productions artistiques du pays, comme le fabuleux Ballet nacional de Cuba, qui a laissé une marque indélébile partout dans le monde, fondé et dirigé par la grande danseuse Alicia Alonso, presque aveugle depuis l'âge de 19 ans. Au Museo nacional de Bellas Artes de La Havane, on peut aussi admirer les oeuvres de prestigieux peintres cubains, dont Wilfredo Lam, contemporain de Picasso, qui s'est beaucoup penché sur les influences africaines à Cuba, ou Marcelo Pogoloti, qui peint la réalité sociale du paysage cubain dans les années 30.

Plusieurs oeuvres de la collection du musée ont d'ailleurs visité Montréal lorsque le Musée des beaux-arts a consacré une grande exposition à l'art cubain, à l'hiver 2008.

Le tourisme est aujourd'hui la principale source de revenus au pays, suivi du tabac, du rhum, du café, du nickel, du cobalt, du manganèse, du cuivre et des fruits de mer, nous dit la guide Maïté Frometa. Autre signe des temps: depuis deux ans, 51 entreprises privées américaines ont investi à Cuba, notamment dans les matières premières, moyennant que les entreprises cubaines soient toujours détenues à 51 % par des Cubains.

Malgré ces transformations, on peut toujours voir, en face des bureaux que les États-Unis occupent dans l'ambassade de Suisse -- parce qu'ils ne peuvent occuper leur propre ambassade à La Havane --, un immense portrait de Fidel célébrant les 50 ans de sa révolution, comme un pied de nez à tous ceux qui voudraient douter de son pouvoir ou de celui de son frère. Toujours devant cette ambassade, on aperçoit aussi 138 drapeaux noirs hissés à la mémoire d'autant de disparus dans le combat contre le capitalisme, pour, dit-on, cacher un tableau électronique activé par les autorités américaines et diffusant de la propagande anticastriste. Mais allez savoir...

Difficile, en effet, de faire la part des choses entre ce qu'on dit et ce qui est dans ce petit pays à l'histoire unique. Chose certaine, la liberté d'expression n'est pas la première des valeurs défendues corps et âme par la révolution castriste. Les Cubains s'y sont faits, semble-t-il, mais ont-ils le choix? Ils ne se plaignent pas outre mesure de leur sort, eux qui ont traversé les pires crises, comme celle des années 1990, la «période spéciale», qui a suivi l'effondrement de l'URSS, alors alliée naturelle de l'île de la résistance. «Il n'y avait rien à manger», se souvient Maïté , avec ce petit fléchissement dans la voix qui évoque de grandes privations.

Les Cubains ont donc la mémoire du meilleur et du pire, et leur quotidien semble osciller quelque part entre les deux. Patients observateurs du monde, ils tissent leur vie au jour le jour, avec les moyens du bord, beaucoup d'art, beaucoup de débrouillardise et un haussement d'épaules devant des lendemains qu'ils ne peuvent pas prévoir. Pour eux, le reste demeure pour l'instant dans le domaine de la conjecture. Mañana, vamos a ver... En attendant, ils chantent.

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L'essentiel, cette petit île avec son grand peuple, sont enfermés dans une prison depuis un demi siècle et les responsables d'une telle situation sont les États-Unis et tous ceux qui adhèrent à leur politique de domination par la force.
En regard de ce que les cubains doivent subir de la part du monde entier: chapeau à leur intelligence, leur courage, leur sens de survie, leur capacité à s'alimenter de l'essentiel.
Imaginons un seul instant que les États-Unis décident d'instaurer un blocus au Canada, imaginons que d'un coup on ne peut plus vendre notre production à ce monstre, que plus aucun produit venant du monstre ne rentre sur notre territoire et, en plus, que tous les alliés du monstre coupent tout lien commercial avec nous...
Si vous avez assez d'imagination, vous arriverez à peine à voir quelques unes des conséquences d'une telle mesure. Moi, je crois que le taux de suicide de la population canadienne se multiplierait par dix ou par cent. Les cubains, eux, chantent et dansent...je les admire !

lundi 5 janvier 2009

Appel pour matériel pour Cuba pour aider des jeunes étudiants

URGENT Études des jeunes...

Papa Noel - Appel pour matériel pour Cuba pour aider des jeunes étudiants et autres.
Bonjour,
Voici ma demande : ici, nous avons souvent des choses qui ne servent plus ou peu. Donc, si vous avez du matériel à disposer, je peux m'en occuper. Note: faites suivre à vos proches et amis. Merci d'avance.
Voici du matériel qui pourrait servir à Cuba.
Si vous avez ou connaissez des gens ou entreprise qui voudrait disposer de matériel obsolète,
voici une liste de choses utiles:
- Portable PC / ordinateurs portatifs,
- Caméra numérique
- Clé USB et autres
- Note: on ne peut plus amener de matériel trop lourd car difficile à transporter.
Vêtements / souliers enfants
Literie, Médicaments en force.Autres....

Déjà, j'ai apporté et donné du matériel et cela a aidé des jeunes dans leur apprentissage scolaire et ainsi contribuer à leur développement professionnel. Aussi, les utilités de la vie courante sont actuellement bienvenues car il y a eu beaucoup de pertes occasionnées par les ouragans récents. Il se jette beaucoup dans notre société, c'est une façon simple de recycler tout en étant utile à une société qui fait des efforts pour s'en sortir.
Merci de votre collaboration,
Michel 418-831-7795
Note: le Père Noël est actuellement à Cuba....pour aider (parole de Espace Musique).

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Témoignage de demande: Salut ! Michel, et le reste de la famille ! Comment allez vous tous là-bas, avec les nouvelles températures ? Fait-il froid déjà ?

Ici les choses marchent mieux dans le processus de récupération agricole. Déjà les tomates commencent á apparaître sur le marché, le chou, les carottes. Mais pas encore pour les bananes. Mais en tout cas ça va mieux. Même si on n'aura pas beaucoup de viande pour les fêtes de Noël, ni dans la Havane, ni en provinces.
Maintenant c'est bien finie, liquidée, balayée, la saison des ouragans et les températures commencent à être plus fraîches...... je partirai encore une fois pour Villa Clara. Et à propos de villa Clara. L'un des fonctionnaires de l'ICAP veut acheter pour son enfant, étudiant d'informatique un portable d'occasion. Quelqu'un m'avait dit qu'on pouvait trouver dans des boutiques de produits usagés des portables Pentium III même à 150 dollars. Est-ce qu'avec tes amis peux-tu me confirmer cela ou me dire combien ça pourrait coûter même un Pentium IV usagé ? Seulement il faudrait m'en avertir car une fois que je lui dise le prix, il vendra son réfrigérateur nouveau pour rembourser l'argent. Pas de compromis là-dessus. Mais si tu peux m'aider à chercher ces informations je tr'en serai bien reconnaissants.

Mes meilleurs vœux dans la préparation des vos fêtes de Noël ! Je vous aime bien, José
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Pour ma part, j'ai donné mon vieux portable à une jeune étudiante et cela lui a permis après ses études de trouver un emploi dans une station de radio.

Bonne journée à toi , Merci de faire suivre à tes amis et connaissance.

URGENT Appel pour matériel pour Cuba pour aider des jeunes étudiants

URGENT Études des jeunes...

Papa Noel Appel pour matériel pour Cuba pour aider des jeunes étudiants et autres.
Bonjour,
Voici ma demande : ici, nous avons souvent des choses qui ne servent plus ou peu. Donc, si vous avez du matériel à disposer, je peux m'en occuper. Note: faites suivre à vos proches et amis. Merci d'avance.
Voici du matériel qui pourrait servir à Cuba.
Si vous avez ou connaissez des gens ou entreprise qui voudrait disposer de matériel obsolète,
voici une liste de choses utiles:
- Portable PC / ordinateurs portatifs,
- Caméra numérique
- Clé USB et autres
- Note: on ne peut plus amener de matériel trop lourd car difficile à transporter.
Vêtements / souliers enfants
Literie, Médicaments en force.Autres....

Déjà, j'ai apporté et donné du matériel et cela a aidé des jeunes dans leur apprentissage scolaire et ainsi contribuer à leur développement professionnel. Aussi, les utilités de la vie courante sont actuellement bienvenues car il y a eu beaucoup de pertes occasionnées par les ouragans récents. Il se jette beaucoup dans notre société, c'est une façon simple de recycler tout en étant utile à une société qui fait des efforts pour s'en sortir.
Merci de votre collaboration,
Michel 418-831-7795
Note: le Père Noël est actuellement à Cuba....pour aider (parole de Espace Musique).

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Témoignage de demande: Salut ! Michel, et le reste de la famille ! Comment allez vous tous là-bas, avec les nouvelles températures ? Fait-il froid déjà ?

Ici les choses marchent mieux dans le processus de récupération agricole. Déjà les tomates commencent á apparaître sur le marché, le chou, les carottes. Mais pas encore pour les bananes. Mais en tout cas ça va mieux. Même si on n'aura pas beaucoup de viande pour les fêtes de Noël, ni dans la Havane, ni en provinces.
Maintenant c'est bien finie, liquidée, balayée, la saison des ouragans et les températures commencent à être plus fraîches...... je partirai encore une fois pour Villa Clara. Et à propos de villa Clara. L'un des fonctionnaires de l'ICAP veut acheter pour son enfant, étudiant d'informatique un portable d'occasion. Quelqu'un m'avait dit qu'on pouvait trouver dans des boutiques de produits usagés des portables Pentium III même à 150 dollars. Est-ce qu'avec tes amis peux-tu me confirmer cela ou me dire combien ça pourrait coûter même un Pentium IV usagé ? Seulement il faudrait m'en avertir car une fois que je lui dise le prix, il vendra son réfrigérateur nouveau pour rembourser l'argent. Pas de compromis là-dessus. Mais si tu peux m'aider à chercher ces informations je tr'en serai bien reconnaissants.

Mes meilleurs vœux dans la préparation des vos fêtes de Noël ! Je vous aime bien, José
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Pour ma part, j'ai donné mon vieux portable à une jeune étudiante et cela lui a permis après ses études de trouver un emploi dans une station de radio.

Bonne journée à toi , Merci de faire suivre à tes amis et connaissances.