Partir au monde

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Découvrir en soi...

vendredi 8 mars 2019

Cher Michel, Salut ! (à Pitou aussi) C’est article est formidable. C’et une analyse que tout le monde devrait connaître au Canada. Il y manque quelques données importantes sur la dite crise humanitaire et la pénurie d’aliments…Il y manque quelques données importantes sur la dite crise humanitaire et la pénurie d’aliments, mais cela ne reste pas de qualité à l’article. Sur ce sujet de la fausse crise alimentaire, devenue crise humanitaire, c’est une histoire que se répète. Bien avant, on avait dessiné la même tactique contre Cuba a travers le blocus : « la famine provoquerait une explosion sociale et Castro serait renversé ». Vaine illusion. Seulement que Castro avait pris avant la mesure de nationaliser les entrepôts et même les épiceries, de manière à ce que le secteur privé ne soit en pouvoir de provoquer de manière intentionnelle la pénurie grave d’aliments. Chavez, qui jouait à la démocratie, n’a pas nationalisé ces instruments de contre-révolution. Mais on avait l’expérience de Chili 1973.Contre le Chili de Salvador Allende on avait inventé la grève de camionneurs pour créer la pénurie d’aliments dans la capitale et favoriser le coup d’Etat déjà préparé. Le coup d’État a triomphé, grâce a ses complices au sein des forces armées. Le même plan a été dessiné contre le Venezuela : agression contre le ventre des larges masses. Seulement que la bourgeoisie commerciale a de l’argent pour acheter des cargaison de marchandises dans les entrepôts de l’État –car c’est la démocratie—et détruire ensuite ces marchandises, les pertes seront payés plus tard par Washington et ses alliés, et une fois détrôné Maduro et la révolution bolivarienne on finira d’amortir cet investissement et doubler les bénéfices par le retour au passé de capitalisme sauvage. Ainsi, par ce sabotage des milliers de tonne de marchandises ont été détruits intentionnellement, malgré l’effort du gouvernement pour s’en ravitailler. Ce qu’aucun gouvernement allié de Trump ne dit ce qu’au Venezuela il n’y a pas, d’après la Constitution un régime parlementaire mais présidentiel et l’Assemblée National n’est en droit de nommer aucun président. Que l’opposition n’a pas voulu présenter des candidats aux élections, pour les saboter mais cela ne les invalide pas. On ne dit non plus que le Venezuela n’a pas besoin de 20 millions en aide humanitaire mais des 20 milliards de dollars séquestrés par les États-Unis et leurs alliés… C’est le triomphe de l’illégalité internationale. Je t’envoie un article d’un ami historien qui me demande de les faire connaître a d’autres. C’est en espagnol, tu pourras l’envoyer à des gens qui lisent l’espagnol. Dans un autre ordre de choses. Pour quand viendras-tu ? On est encore sur la question de la nouvelle constitution, le 24 sera le referendum. C’est un texte supérieur à l’autre et très avancé ; il légitime la propriété privé, appel par son nom les droits de l’homme, il réaffirme la liberté de religion et autres droits, dont le droit de pétition depuis la communauté. Enfin, je crois que le taux d’approbation sera très élevé. Meilleurs vœux ! José Antonio