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mardi 15 mars 2022

Ukraine bien d'hommages

 Pour moi reste clair que toute transgression des frontières d’un pays 
quelconque et tout acte de guerre contre un autre pays, à moins que ce 
soit un accord de la communauté internationale, constitue une 
violation du Droit international.

  Et cela est aussi valable pour la Russie dans sa guerre actuelle contre l’Ukraine, que contre les 
États-Unis et les pays membres de l’OTAN qui ont détruit et  démembré 
la Yougoslavie et y ont reconnu l’indépendance de Kossovo, ainsi que 
pour ceux qui détruit l’Irak sous-prétexte des armes à destruction 
massive qui n’ont jamais existé, qui ont détruit la Lybie  et 
assassiné ou promus l’assassinat du président Kadhafi…et  ceux qui 
occupent une partie de la Syrie et volent son pétrole, et que vous 
connaissez.
Seulement que jamais l’Europe n’a condamné  les États-Unis pour de 
tels  méfaits et des centaines d’autres. Elle n’a non plus condamné la 
complicité d’autres nations contre de tels actes d’agression. 
(Certains gouvernements européens et d’autres latitudes devraient bien 
« s’auto-condamner » pour leur complicité et pour leurs actions).
Par ailleurs, en ce qui concerne l’Ukraine et les anciennes 
républiques soviétiques, le sujet de l’inviolabilité des frontières 
est resté très clair dans plusieurs documents. Ainsi qu’il avait été 
très claire la position de Gorbatchev, dans ses pourparlers avec 
l’Occident, que l’OTAN ne devrait jamais s’approcher des frontières 
russes. Cela a été violé.
  Il reste pourtant vrai que la Russie a violé le droit international… 
On pourrait argüer, en termes juridiques, la « doctrine de nécessité » 
où un mal peut être provoqué par  la nécessité d’éviter un mal pire, 
plus couteux, comme ce serait la renaissance du fascisme en Ukraine et 
sa transformation en fer de lance de l’OTAN contre la Russie pourrait 
provoquer un génocide nucléaire, à longue ou moyenne échéance.  Une 
fois l’Ukraine membre de l’Otan, rien n’empêcherait qu’on puisse 
installer des armes nucléaires à seulement quelques minutes de Moscou. 
Tout l’avantage technologique russe avec ses missiles hyper-soniques, 
que les États-Unis n’en ont pas, serait annulé. Maintenant l’Opération 
Barbe Rouge de Hitler pourrait être remplacée par une Opération « 
Atom...meriq-guerre éclair » et KAPUT Russie ! en quelques minutes.
C’est, par ailleurs, dérisoire de voir ce qu’ils font les champions de 
la démocratie et de la liberté d’expression, lorsqu’ils tombent dans 
leurs crises d’hystérie.

 Aux attaques d’hystérie n’échappera même pas 
la chienne « Laïka » --le premier être vivant à naviguer par l’espace 
circum-Terrestre— alors que les chats russes sont déjà proscrits.
Mais c’est grave lorsque  la liberté d’expression et la liberté du 
journalisme –symboles des libertés bourgeoises—décernent la médaille 
du silence aux agences de presse russes –Russia Today et Spoutnik-- 
pour donner libre cours, sans concurrence  aux « vérités 
goebbelsiennes » des médias occidentaux associés aux intérêts 
géopolitiques et économiques du Big Brother « AmericUSA ».. C’est 
ridicule qu’un chêne russe à  deux cents ans et que des chats russes 
soient sanctionnés, ainsi que les  sportifs russes. On peut craindre 
que bientôt  on pourrait brûler les livres de Tolstoï, Dostoïevski, 
Pouchkine, et qu’on effacera des   livres de l’histoire du Ballet le 
Théâtre Bolchoï et  les noms de ses danseurs, que la Table de 
Mendeleïev soit bannie de la chimie. Du fascisme  et de l’idiotie on 
peut tout attendre.
Est-ce que la liberté de presse occidentale a laissé passer à l’écran 
des grandes chaînes le documentaire produit en 2016 par les cinéastes 
Oliver Stone, qui n’est pas communiste, et le cinéaste ukrainien Igor 
Lotopanov sur les origines du conflit en Ukraine  et la montée du 
néofascisme ? Je vous conseille de le regarder et de le promouvoir 
dans les médias, pour que les peuples européens connaissent la 
véritable origine du conflit, qui l’a intensifié et nourri, le 
gouvernement des États-Unis, selon l’aveu de Victoria Nuland, 
Sous-secrétaire d’État politique pour l’Europe, lorsqu’elle a parlé 
des 5 milliards investis par les Américains pour séparer l’Ukraine de 
la Russie. Et il reste bien clair que cette dame n’est pas amie ou 
allié de Poutine pour révéler l’investissement fait par les États-Unis 
dans le conflit ?
Lorsque  des politiciens européens obéissent, contre les intérêts de 
leurs peuples, aux États-Unis dans leur but d’éliminer le gaz russe en 
Europe pour payer deux ou trois fois son prix en l’achetant aux 
producteurs américains, trahissent-ils, oui ou non, les intérêts de 
leurs peuples ?   Leur juste défense de la légalité internationale, en 
ce qui concerne l’inviolabilité des frontières, est exclusivement 
valable pour la Russie, et non pour ceux qui volent le pétrole syrien, 
bombardent la population civile dans la Syrie, au Yémen, après l’avoir 
fait en Yougoslavie, Irak et Lybie ? Devrait-on qualifier de « 
satellites » des Américains ces gouvernements, de la même manière où 
l’on qualifiait  de satellites soviétiques tous ces pays que 
coïncidaient ou s’alignaient aux positions  de l’ancienne URSS, en 
politique internationale ?
Aucune violation de la légalité internationale n’est acceptable, mais 
pour tous, sans ni des discriminations ni des justifications. Ceux 
qui, partant de leur fondamentalisme anticommuniste, se sont réjoui 
des actions fascistes  et terroristes de certains groupes politique en 
Ukraine, et qui ont soutenu l’encerclement de la Russie par des bases 
militaires de la seule alliance militaire mondiale, dirigées contre 
elles, ont donné des prétextes légitimes pour des actions russes 
violatrices de la légalité internationale. Car le gouvernement russe, 
oui ou non, n’a-t-il le droit et le devoir de défendre son peuple 
contre un ennemi multiple qui, tout en suivant les traces de Hitler et 
consorts, appuyé sur une dynamique goebbelsienne, bombarde la 
communauté internationale, surtout celle européenne, par une amnésie 
collective et une cécité politique infantile qui justifierait les plus 
abominables crimes contre l’humanité, comme cela s’est déjà passé en 
Yougoslavie et en Irak ? Où sont les armes à destruction massive de 
l’Irak ?  Étant suffisamment documentées les intentions des USA, avec 
la complicité de leurs alliés, en ce qui concerne la Russie, qui 
éviterait qu’une Ukraine « otanienne » ne reproduise pas « l’incendie 
du Reichstag »  ou « l’incident du Golfe de Tonkin » ou n’importe 
lequel des prétextes toujours utilisés par les États-Unis pour laisser 
tomber leur épée « justicière » ? « démocratique » ?, tout en leur 
offrant le prétexte nécessaire pour annihiler un concurrent trop 
incommode ayant des armes hypersoniques, pour se protéger, et du gaz 
pour vendre, à bon marché, aux nations d’Europe ? En tout cas, le 
grand gagnant –les États-Unis d’Amérique—peuvent  maintenant vendre 
leur gaz, et des milliards de dollars aux satellites européens, mais 
surtout, ils retardent la multipolarité et la multi-latéralité promue 
par La Chine, l’Inde, la Russie, etc, et  des pactes comme celui de 
Shanghai et le BRICS, qui affaiblissent objectivement le poids des 
États-Unis dans l’économie mondiale.
Condamnons par des crimes de lèse humanité tous ceux qui ont aidé à 
détruire des nations, des peuples, en commençant par les États-Unis 
d’Amérique et terminant par Poutine lui-même s’il le mérite !
Montrez un seul pays au monde où les bombardements et les invasions 
américaines aient apporté la liberté, la démocratie, le bonheur, 
malgré les ruisseaux de sang ! À Cuba 1898 ?  En République   
Dominicaine, en Haïti, au Panama, en Lybie, en Irak, en Yougoslavie ? 
Bien sûr ! Au Japon ! En Allemagne ! –assurerait pas mal des gens ; 
encore d’autres diront : et la Normandie ?  …et le Plan Marshal ?
Suivez la piste du gain américain et l’on découvrira les motivations 
des  interventions militaires américaines !
Combien de milliards en armement américain coûte l’OTAN à l’Europe ? 
Avec cet argent  l’on ne pourrait pas financer la réduction de la 
journée de travail, dans le cadre de l’état de bienêtre européen ?
Je ne sais pas si la « Doctrine de nécessité » appliquée en sciences 
juridiques et prescrivant la commission d’un délit mineur pour éviter 
un délit bien plus grand, serait applicable à Poutine dans son 
intention d’éviter un futur et hypothétique génocide contre le peuple 
russe. Mais je reste certain sur ce qu’il a violé le droit 
international et cela mérite une sanction mais non contre tout en 
peuple. Les sanctions frappant tout en peuple sont des crimes de lèse 
humanité. Cuba connait bien, tout comme l’Iran, la Syrie,  le 
Venezuela et autres nations, ce que ce sont les sanctions des 
États-Unis et de leurs satellites.
Et de surcroît, on utilise le territoire de l’Ukraine pour fabriquer 
des armes biologiques et chimiques, violant le droit international.   
Et contre qui de telles armes ?
  Je suis ouvert à des critères contraires…
Meilleurs vœux !

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